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Le moral des ménages

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ileana
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20 Novembre 2015
Publié sur
Le texte me semble plat, répétitif, pauvre. Ca parle de la misère au quotidien et de l'absence d'horizon, au ras de pâquerettes. Mais je suis passé à côté. Est-ce le même discours (ou registre) q.....
mallollo
3.74
16 Novembre 2015
Publié sur
Mais où est donc passée la famille Le Quesnois? Résolument pas dans "Le moral des ménages", non non. Si vous cherchez la famille Le Quesnois (souvenez-vous, celle de La vie est un long fleuve tranquil...
elisav75
3.74
10 Février 2015
Publié sur
Eric Reinhardt livre une critique féroce de la "middle class" en traçant le portrait d'un musicien raté qui tente à tout prix de s'extraire d'un milieu familial qu'il hait. Une violence dans les propo.....

Avis des lecteurs

 
4/5
Note moyenne obtenue sur :
Fnac Babelio Hachette.fr
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Un humour violent sert de détonateur à cette flamboyante révolte contre la médiocrité. Sa force satirique m'est apparue complètement inédite. Ce roman vous dissuadera à tout jamais d'embaucher un baby-sitter aux allures d'étudiant modèle (ou alors planquez votre lingerie!) Il vous convaincra, si vous êtes une mère de famille comme moi, de ne pas proposer à votre progéniture trop souvent du gratin de courgettes, et de ne pas lésiner sur les portions de camembert, sous peine de traumatiser vos enfants à vie. Vous risquez également d'être assez étonné par l'assassinat désopilant d'un chanteur célèbre. La litanie de prénoms féminins improbables qui servent de confidentes successives au Dom Juan de bas étage qu'est devenu le narrateur vous fera bien rire aussi... Le héros -un chanteur raté- fait preuve de beaucoup d'auto-,dérision, quand il évoque, après avoir exploré le potentiel érotique inattendu du catalogue Phildar, ses insuccès humiliants en matière de séduction féminine. Cela expliquera qu'il les compense plus tard par des conquêtes aussi interchangeables que futiles. Il faut également parler du style: des diatribes enflammées parcourent le livre, s'accentuant à mesure que la folie perverse du héros progresse, il y a une éloquence qui tend parfois vers la harangue et qui fait complètement décoller le roman, qui devient très poétique, je trouve, dans ces moments de violence verbale. Ce livre a aussi des aspects émouvants:derrière les frustrations du père se cachent des rêves que son fils comprend de plus en plus. Il s'agit aussi d'un roman initiatique, où se définissent peu à peu les fantasmes et les désirs du personnage principal, proche de l'écrivain. Il y a certes une forme de satire dans la description de ces épisodes, mais aussi une grande justesse dans l'évocation hyper-fine du ressenti de l'adolescent vraiment remarquable. Même si ce narrateur, rendu un peu foufou par la platitude matérialiste et banlieusarde désespérément terne de ce passé familial, semble avoir plongé tête la première dans une forme de médiocrité artistique et d'inconsistance sentimentale pas plus enviable, on perçoit derrière le récit une conscience aiguë de la valeur de la vie et de l'urgence de ne pas la gâcher par les mesquineries, les démissions ou les autres petitesses.