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Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi

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MarieKey
3.51
13 Mai 2016
Publié sur
Le roman est à l'image de son titre : intriguant, enveloppé d'un voile de mystère et chargé en émotions. Ma lecture s'est faite d'une traite. J'ai été transportée par l'histoire, par cette nuit, qui .....
MargaritaL
3.51
31 Mars 2016
Publié sur
J'ai beaucoup apprécié ce livre qu'il est bien difficile de raconter. C'est une histoire qui nous entraîne dans un univers fantasmagorique qui se passe pendant une nuit. On y parle d'amour filial, du .....
Cacoethes
3.51
22 Mars 2016
Publié sur
Une bien étrange petite lecture ! Nous sommes en Espagne, dans un futur proche où une pilule pour arrêter de dormir fait fureur. Un soir, le héros est très tenté de la prendre, mais des évènement...
NELSON01
5
Publié sur
Un autre monde où l'homme s'administre un traitement pour ne plus dormir, où l'homme ne rêve plus. Mais où l'homme est resté humain. Un style foisonnant, jouissif. L'ébauche d'un autre roman à chaque page. Livre trop vite terminé, on est impatient que d'autres oeuvres de cet auteur espagnol soient traduites en français. Bien sûr, pour apprécier pleinement ce roman, il faut croire à la télépathie, aux fantomes, à la vie après la mort, aux extra-terrestres. Mais quoi de plus naturel ?...
4
Publié sur
4
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Avis des lecteurs

 
4/5
Note moyenne obtenue sur :
Fnac Babelio Hachette.fr
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
22 Décembre 2021
Publié sur
"On m'a parfois posé cette question inutile : qu'emporterais-tu sur une île déserte ? Et je me dis invariablement : mon oreiller." Je ne suis pas fan (ni fan des années 80 et ni ex-fan des sixties !) des romans de science-fiction ou d'anticipation mais là, je me suis laissé entraîner. D'abord surpris. Puis séduit. Albert Espinosa sait raconter des histoires. C'est son premier roman. Traduction impeccable de l'espagnol. Espinosa, né en 1974, est ingénieur industriel, écrivain, acteur et réalisateur de cinéma. Alors voilà. C'est l'histoire de Marcos. Il vient de perdre sa mère, célèbre chorégraphe avec qui il a parcouru le monde. A cette époque là du futur, un produit injecté sous forme de piqûre circule (à payer très cher et cash) : il peut permettre de se passer de sommeil. Dormir moins pour vivre plus ! Certains passent le cap, d'autres préfèrent continuer à garder le sommeil. Alors des marchands de rêves ouvrent boutique. Marcos, lui, hésite. To be or not to be, to sleep or not to sleep, son coeur balance. Mais ce n'est pas tout. Marcos a un don "surnaturel" : il voit dans les souvenirs des gens. Il ne peut pas prédire le futur mais il peut, s'il se concentre bien, voir défiler tout le passé d'un inconnu, voire d'un connu ! Bon là on imagine les surprises ! La police utilise ses pouvoirs et font appel à lui quand on découvre une espèce "d'extraterrestre" arrivé sur Terre. Tous les deux (Marcos et l'extraterrestre, vous me suivez ?) vont découvrir qu'ils possèdent le même don. Tiens, tiens ! Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Ce livre surprenant (et c'est une bonne surprise) est une sorte de fable généreuse (et drôle) sur l'amour. Ah, l'amour impossible avec un grand A ! Ce roman est assez excitant à lire. Il se lit d'une traite pour qui se laisse prendre aux mots, à l'histoire, à l'humour et à la tendresse de l'auteur. Cependant la fin m'a laissé déçu. Pas à la hauteur du début et du milieu. Dommage ! Dommage ! Perd une étoile au Guide MyBoox ! Ce livre est un bestseller en Espagne. La critique est unanime. "Un Stephen King qui ne ferait pas peur allié à l'art du conteur d'un Murakami." "-Tu dors ? m'a-t-elle demandé ? -Oui. Je n'ai pas ajouté "pour le moment". J'ai simplement demandé à mon tour : -Et toi ? -Moi aussi je dors." Alors amateurs de SF, de mondes parallèles, de voyages dans le futur, de meilleur des mondes...à vos avis... Bienvenus aux amateurs de la pièce de théâtre d'Arthur Miller, "Mort d'un commis voyageur"...mais ça c'est un secret entre nous...
Portrait de Jostein.S
Jostein.S
3/5
03 Avril 2015
Publié sur
J'aime lorsqu'un auteur m'emmène hors des sentiers battus. Déjà, rien qu'avec le titre extrêmement long, vous sentez la différence et ce moelleux oreiller vous invite déjà au rêve. En construisant ce récit depuis un événement structurant qu'est la mort de la mère du narrateur, l'auteur nous emmène vers le souvenir et l'émotion. Marcos, le narrateur, préfère ne plus dormir pour ne pas rêver de cette mère qui a largement influencée sa vie. Mais, à quoi bon, puisque les opinions de sa mère est omniprésente dans la vie du fils. Elle a modelé sa vie de sa propre philosophie sur l'amour, la mort et le sexe. Au fil de ses rencontres extraordinaires, avec un prétendu extra-terrestre et une fille de rêve, Marcos va comprendre le sens de la vie, ou plutôt des vies. Dans nos vies, il faut savoir comprendre nos rencontres, les vivre, sans peut-être s'inquiéter de ce que nous aurions pu être ou avons été. L'ensemble donne un récit très attachant sur l'Amour inconditionnel, sur le rythme de la vie, l'importance des rêves. Marcos est un être passionnant, un peu lunaire qui m'a profondément touchée. Ce récit philosophique, onirique et fantastique me fait réfléchir sur le partage des sentiments, sur l'importance des rêves et sur la vie après la mort. " Ma mère m'avait enseigné depuis tout petit à accepter que les sentiments que les autres éprouvent à notre égard, même si nous ne les partageons pas, sont importants." "Les gens finissaient donc par regretter leurs rêves. On finit toujours par apprécier ce qu'on a perdu." Je remercie MyBoox et les Éditions Grasset pour la découverte de cet auteur qui possède sensibilité et imagination.
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
"On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif" dit le proverbe... Peut-on faire lire un roman fantastique à un lecteur que le genre rebute ? L'âne c'est moi, à qui les éditions Grasset envoient en avant-première via MyBoox, ce premier roman traduit de l'espagnol. Le renvoi d'ascenseur va droit au but : sa lecture m'a donné la sensation, rare, de quelque chose qui m'a coulé entre les doigts. Fluide donc, d'un toucher agréable voire addictif, pas un livre que l'on abandonne, tout le contraire, un "page-turner" comme dit la langue de la concision - "best-seller" aussi dans son pays d'origine avant d'entamer une tournée mondiale. Le livre est au carrefour sans frontières (où je ne vais pas faire mes courses) du thriller et du fantastique mâtiné d'ésotérique. Un critique d'El País qui a le sens de la formule écrit : "Un Stephen King qui ne ferait pas peur allié à l'art du conteur d'un Murakami." J'y ajouterais une pincée de Dan Brown... Un peu tambouille internationale au bout du compte ! Il est d'ailleurs programmé, comme la chenille est promise au papillon, pour se métamorphoser en film (l'auteur est scénariste), je veux dire en "blockbuster" - Spielberg serait sur le coup. Avis aux amateurs, je les sais nombreux et avides. En espérant qu'il ne leur pousse pas de grandes oreilles !
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Carlos a toujours eu une relation quasi fusionnelle avec sa mère, chorégraphe de renom. Avec elle, il a découvert le monde, et a pris conscience de l'importance de la sexualité et des sentiments dans les rapports hommes-femmes. Aujourd'hui, sa mère est morte et Carlos, effondré, décide d'abandonner l'existence à sa manière: "Quand j'ai appris que ma mère m'avait abandonné, j'ai pris conscience du fait que j'allais à mon tour abandonner le monde." Pour ce faire, il décide de se procurer de la Cétamine, médicament révolutionnaire qui supprime l'état de sommeil tout en laissant le patient en forme. Ah quoi bon dormir si c'est pour se souvenir de ceux qui ne sont plus? De plus, Carlos est "affligé" par un don "pas douloureux, juste un drôle de mélange d'étrangeté et de plaisir", à savoir la capacité de voir les souvenirs et les pensées des gens. A cause de cela, il collabore souvent pour la police, et juste avant de s'injecter la Cétamine, on l'appelle pour une nouvelle collaboration... Assez original, le roman se situe à la frontière de la fable ésotérique et du conte fantastique, sans oublier une pointe de Science- Fiction (l'action se situant dans un futur proche). L'ensemble se lit d'une traite non sans quelque plaisir, n'empêche que le ton mièvre et gentillet peut agacer. De plus, la morale développée: "les limites du monde sont là où tu le décides" peut s'avérer déconcertante et peu propice à un épilogue qui répond à toutes les questions posées. Carlos est un solitaire longtemps étouffé par une mère qui ne l'a jamais vraiment considéré comme son enfant mais plutôt comme un compagnon de route. Elle l'a formaté comme elle le voulait, et lui, se trouve "englué" par la conception de la vie qu'elle lui a transmise. Quant à "l'étranger", n'est-il pas un peu le miroir de nous-mêmes? Pourtant, le lecteur pouvait s'attendre à davantage de profondeur et de contenu dans la rencontre de ces deux personnes. C'est là que le bât blesse: du début à la fin, on reste à la surface des événements si bien que le lecteur referme le livre sans être complétement satisfait.
Portrait de Anonyme
Anonyme
2/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Décrit la plupart du temps comme puissant et onirique, j'étais pourtant sûre que j'allais adhérer et aimer. J'ai commencé par apprécier cette ambiance empreinte de calme et de bons mots mais au moment où Marcos dérive en réflexions sur sa mère - décédée la veille - à toutes les pages ou presque, j'ai senti le vent tourner. Son chemin de deuil a fini par me lasser et les considérations sur le sexe, poétisées à l'extrême, me sont apparues lourdes et agaçantes. La pointe de science-fiction est aussi bien trop effleurée à mon goût et ne sert que de prétexte pour s'enliser dans des observations abstraites sur le sens de la vie et sur l'homme en général. Je ne nierais pas qu'il y a de très jolis passages que je voulais partager mais en fait j'ai la flemme mais ça manque de substance par ailleurs. Cependant, la question de s'injecter un produit qui débarrasse à vie du besoin de dormir m'a semblé intéressante mais encore une fois bien trop survolée. C'est un livre que je ne peux déconseiller pour ses jolis mots et réflexions mais je suis déçue par le reste. NB : Je me demande jusqu'où va la part d'autobiographie dans les relations de l'auteur avec sa mère tant on sent que le personnage porte un amour extrême à la sienne. Premiers mots : " J'aime dormir, c'est peut-être ce que j'aime le plus dans cette vie. Et si j'aime tant ça, c'est peut-être parce que j'ai du mal à trouver le sommeil. Je ne suis pas de ceux qui s'endorment à peine la tête posée sur l'oreiller. Pas plus que je n'arrive à m'endormir en voiture, ou dans un fauteuil d'aéroport, ou allongé sur la plage à moitié ivre. Mais après la nouvelle que j'avais reçue quelques jours auparavant, j'avais besoin de dormir. Tout petit déjà, je pensais que dormir éloigne du monde, rend invulnérable à ses attaques. Seuls les gens éveillés, ceux qui ont les yeux grand ouverts peuvent se faire attaquer. Nous qui disparaissons dans notre sommeil, nous sommes inoffensifs. "
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Première remarque : mais c'est quoi ce titre à rallonge ? Nous aimons lire, certes mais un titre aussi long pour un roman aussi court, c'est vraiment étrange. Deuxième remarque : je lis en quatrième de couverture " Un Stephen King qui ne ferait pas peur allié à l'art du conteur d'un Murakami". Erreur de marketing lamentable ! Il vaut mieux surprendre le lecteur que le décevoir et en citant ces deux auteurs la barre est haute (normale quand on parle d'auteur en même temps ) Donc les deux précédentes remarques ne parlent pas vraiment du roman. Commençons ! La style d'Albert Espinosa est agréable et aérien. Les pages défilent très vite et nous décelons facilement que l'auteur aime parler , aime prendre son temps, aime nous faire vagabonder partout sauf là où se passe l'intrigue. Il use de philosophie à tendance poétique par exemple quand il compare le sommeil à un voyage dans le temps. Il disperse des phrases pleines de bon sens et à nous de continuer le voyage ou pas... Pour ce qui est de l'intrigue, elle tient la route sauf que le sujet n'est que survolé. L'auteur voulait surtout parler du deuil, de la mort et il nous emmène dans un avenir futuriste qui pourrait être réaliste (pourquoi pas) mais qui manque de profondeur et qui présente quelques incohérences. Malgré tout, j'ai trouvé cette lecture distrayante et il est fort probable que je relise un titre de cette auteur dont il s'agit du premier roman. Laissons le mûrir un peu, son imagination fera le reste
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
"Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi" quel drôle de titre...long et qui éveille en tout lecteur une idée de l'histoire qu'il peut attendre...et pourtant j'ai été très surprise de ce roman. Je m'étais fixée sur mon idée d'y trouver des réflexions sur les relations humaines amoureuses...oui il y en a mais à la Espinosa, de manière détournée et pas que l'amour du couple mais l'amour de la mère aussi. Dans ce roman Marcos vient de perdre sa maman et vient de commander le médicament qui lui permettra de ne plus jamais dormir...nous sommes dans le futur et ceci est très répandu. Albert Espinosa a imaginé un futur qui ressemble au présent en partie mais avec un extraterrestre, des dons et la possibilité d'avoir de multiples vies. Il nous livre son idée du futur, son idée de ce qui vient après la mort et tout cela entrecoupé de très jolies réflexions sur la vie. Ce livre est très particulier mais j'ai adoré ce mélange de genres et cet hymne à l'Amour qu'Albert Espinosa nous décrit. J'ai hâte de découvrir d'autres romans et je suis bluffée par le génie de cet écrivain à succès alors atteint d'un cancer qui le prive d'un jambe, d'un poumon et d'un morceau de foie...je dirai MERCI Albert Espinosa pour ce bel hymne à la vie aussi...