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23 Avril 2015

10 répliques cultes de films et leur explication

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D’ "Atmosphère, atmosphère" à "Joyeux noël, Félix" en passant par "You talkin’ to me ?", elles sont nombreuses les citations qui ont marqué le cinéma. En voici dix, dans leur contexte, extraites de 600 répliques de films à l'usage du quotidien - 2e édition de Philippe Lombard (éditions Dunod) et qui témoignent des grandes évolutions du 7 e Art. 

 

1- "Si vous n’aimez pas la mer… si vous n’aimez pas la montagne… si vous n’aimez pas la ville… allez vous faire foutre !" A bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1960. En fuite à bord de sa Cadillac, le truand qu’incarne Jean-Paul Belmondo s’adresse directement au spectateur, une première dans le cinéma français. "Il y avait un ton si nouveau dans les dialogues que nous élaborions avant chaque plan et un tel mépris de toutes les techniques habituelles que nous ne pouvions passer inaperçus", a indiqué l’acteur a posteriori. 

 

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2- "Rhett, si vous partez, où vais-je aller ? Que vais-je devenir ? – Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis !", Autant en emporte le vent, Victor Fleming, 1939. Sans cette réplique, le film culte réunissant à l’écran Vivien Leigh et Clark Gable n’aurait peut-être pas eu autant de retentissement, notamment parce que la version originale - "Frankly, my dear, I don’t give a damn" - a failli ne jamais figurer dans le film. Les censeurs du code Hays de l’époque la jugeant obscène, le réalisateur a en effet dû se livrer a un savant jeu de linguiste, allant jusqu’à convoquer l’Oxford English Dictionary pour avancer qu’il s’agit de vulgarité et non d’obscénité.

 

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3- "'Monsieur Duss, ce qui ne va pas c’est le planté de bâton ! Le planté de bâton ne va pas du tout !' - Je vais te le planter, moi, le bâton !'" Les Bronzés font du ski, Patrice Leconte, 1979. Sans la troupe du Splendid, la face de la comédie française en aurait été changée. A noter que, Fernand Bonnevie, le gentil moniteur de ski, cauchemar de Michel Blanc et dont c’était le véritable métier, n’a jamais péri sous les coups d’un élève peu consciencieux mais s’est éteint paisiblement dans son lit à Val d’Isère en 2013 à l’âge de 98 ans.

 

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4- "Vous ne comprenez pas Osgood ! … Je suis un homme ! Ah ? Personne n’est parfait !", Certains l’aiment chaud, Billy Wilder, 1959. La cultissime réplique de Jack Lemon déguisé en femme au millionnaire Osgood Fielding III bien décidé à l’épouser aurait pu, elle aussi, ne jamais rendre ce plan final aussi hilarant. Le réalisateur, peu convaincu, a en effet eu maille à partir avec son co-scénariste, I.A.L Diamond, qui a dû argumenter sévère : "Le public se croit toujours assez intelligent pour voir venir la chute. (…) Et s’il n’y avait pas d’explosion ? Si à la place on avait une réaction sobre ? (…) La réplique finale en elle-même importe peu, du moment qu’elle est plate. A vrai dire, plus elle est plate, mieux ce sera".

 

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5- "Obi-Wan ne t’a jamais dit ce qui est arrivé à ton père. – Oh, il m’en a dit assez ! Il a dit que vous l’avez tué. – Non ! Je suis ton père…", L’Empire contre-attaque, Irvin Kershner, 1980. Si le monde entier connaît cette fameuse réplique, détournée depuis à l’envi, on sait moins, en revanche, que l’interprète de Dark Vador, David Prowse, ne l’a découverte, abasourdi, que lors de la première du film. En effet, pour éviter les fuites, une fausse page avait été insérée dans le scénario afin que l’acteur donne une mauvaise réplique à Mark Hamill  - interprète de Luke Skywalker - qui, lui, avait été mis dans la confidence. Ce n’est que plus tard que l’acteur prêtant sa voix à Dark Vador, James Earl Jones, a postsynchronisé la scène en y insérant la bonne et cultissime citation.

 

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6- "Maman disait toujours : 'La vie c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber'", Forrest Gump, Robert Zemeckis, 1994. Si cette réplique n’est pas directement extraite du roman de Winston Groom que le film adapte, elle s’inspire tout de même de la première phrase : "Let me say : being an idiot is no box of chocolates" que l’on peut traduire tout simplement par "pas fastoche d’être idiot".

 

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7- "J’admire votre courage, mademoiselle… ? – Trench, Sylvia Trench. Et j’admire votre chance, monsieur… ? – Bond, James Bond.", James Bond 007 contre Dr. No, Terence Young, 1962. Qui aurait pensé que cette réplique culte et pourtant pas bien compliquée à retenir aurait donné autant de fil à retordre à son interprète, le grand Sean Connery ? C’est du moins le témoignage qu’en fait l’actrice Eunice Gayson, sa partenaire à l’écran : "On a recommencé la prise un très grand nombre de fois. Je ne savais pas qu’il y avait autant de combinaisons entre James Bond et Sean Connery ! ça a donné 'Bond… Sean', 'Connery… Bond', 'James… Connery…'." Et à part ça, cette façon de se présenter figure déjà dans le premier roman de Ian Fleming, Casino Royale.

 

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8- "Fais voir ton mot. – J’en ai pas, m’sieur. – Ah, t’en as pas ! Et tu crois que ça va se passer comme ça ? Ce serait trop facile, mon ami ! – M’sieur… c’était… c’était ma mère… - Ta mère, ta mère ! Qu’est-ce qu’elle a encore ? – Elle est morte !", Les Quatre Cents Coups, François Truffaut, 1959. L’élève Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) avance cette excuse on ne peut plus gonflée à son professeur. Truffaut lui-même l’avait utilisée quand il fréquentait l’école de la rue Milton en 1944. Tout comme dans le film, son père lui avait décroché une sacrée paire de taloches devant ses camarades.

 

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9- "Je suis le roi du monde", Titanic, James Cameron, 1997. Leonardo Di Caprio simulant le vol de l’ange à la proue du plus célèbre paquebot du monde est peut-être l’une des dernières images marquantes dans le cinéma du XXe siècle. Une réplique qui n’était pourtant pas dans le scénario d’origine avant que le réalisateur ne la soumette à son acteur en plein tournage de la scène. "Il a pris son mégaphone et m’a répondu : 'ça ne va pas faire un peu cucul ?" Je lui ai dit : 'ça ne fait rien, dis-le quand même.'" Bien joué James ! A noter que le cinéaste en remettra une petite couche en s’appropriant la réplique lors de la moisson d’oscars récoltée par le film.

 

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10- "C’est à moi que tu parles ? C’est à moi que tu parles ? C’est à moi que tu parles ? Alors, à qui est-ce que tu parles ? T’en vois un autre que moi, ici ? J’en vois pas d’autre que moi, ici ! A qui tu parles, alors tu vas le dire, oui ou non ?",  Taxi Driver, Martin Scorcese, 1976. Peut-être l’une des citations cinématographique les plus reprises (notamment par Vincent Cassel dans La Haine de Mathieu Kassovitz). Et pourtant, il s’agit encore d’une ligne improvisée par l’acteur. Travis Bickle interprété par Robert De Niro s’entraîne à dégainer devant la glace. La seule indication du scénariste prévoyait que le personnage soit comme un enfant jouant aux cow-boys et aux indiens devant son miroir. Le génie de De Niro a fait le reste.

 

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Noémie Sudre

600 répliques de films à l'usage du quotidien - 2e éd.
Vous rêvez de posséder la repartie de Jean-Paul Belmondo ou la charmante maladresse de Woody Allen ? Maîtriser les bons mots de Michel Audiard ou l’uppercut langagier de Clint Eastwood ? Témoigner du flegme de Jean-Pierre Marielle ou de l’humour de Whoopi...
Paru le : 
23 Septembre 2020

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