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07 Janvier 2016

Un an après, 5 livres pour rester Charlie

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Ce 7 janvier marque le premier anniversaire des attentats ayant touché la rédaction de Charlie Hebdo et constitue le point d’orgue d’une série de commémorations en hommage aux 17 personnes tuées entre le 7 et le 9 janvier 2015. Un an après la disparition tragique de plusieurs dessinateurs et journalistes de l’hebdomadaire satirique, souvenons-nous d’eux grâce à leurs ouvrages, ceux de leurs proches et de leurs collaborateurs. Par N.S. et C.S.

Ancien rédacteur en chef puis directeur de la publication de Charlie Hebdo (1992-2009), Philippe Val avoue s’être "réveillé dans un cauchemar" le 7 janvier dernier. Parce que nombre de ses amis sont morts violemment et que "d’obscurs ressentiments se sont permis de réinventer notre histoire", écrit-il. Il lui a donc fallu écrire ce livre "pour la mémoire des morts et l’honneur des vivants", au cœur de "la confusion où règnent le mensonge et la peur", pour continuer de comprendre l’étendue de l’œuvre d’une "équipe joyeuse et géniale". 

Eloge du blasphème
« Menacés par les fanatiques, censurés par les lâches, les esprits libres de tous les continents n’en finissent plus de se battre, sur tous les fronts, pour maintenir un monde éclairé. La lumière qui les guide s’appelle le droit au blasph...
Paru le : 
29 Avril 2015

Collaboratrice à Charlie Hebdo de 2005 à 2009, spécialiste des intégrismes religieux, Caroline Fourest a notamment activement participé à la conférence de rédaction de février 2006 présidant à la naissance du numéro spécial reproduisant les caricatures danoises et dont la une montrait un Mahomet affligé se disant "C’est dur d’être aimé par des cons". Suite à la mort de ses anciens collaborateurs dans l’attaque des frères Kouachi, elle avait publié Eloge du blasphème chez Grasset (disponible au Livre de Poche ce 20 janvier). Un texte où elle décrypte les voix qui n’ont pas été Charlie pour rétablir la ligne de démarcation entre droit au blasphème et incitation à la haine, entre rire du terrorisme et rire avec les terroristes. Un essai choc et pédagogique. 

Quoi de plus évident de réunir dans un même ouvrage le texte de l'un des plus fervents défenseurs des droits de l'homme au xviii e siècle et les dessins de Georges Wolinski, cet artiste qui entendait défendre la liberté au péril de sa...

Décédé lors des attentats, Georges Wolinski était un dessinateur de presse prolifique, qui avait contribué à de nombreux journaux, parmi lesquels Charlie Hebdo bien sûr, mais aussi Hara-Kiri, L'Humanité, Le Nouvel Observateur ou Paris Match. Mais il avait également mis son talent au service du texte mytique de Voltaire : Candide ou l'Optismisme, l'histoire de ce personnage naïf, de son amour pour la douce Cunégonde, de son aventure à travers le monde. Une leçon d'optimisme nécessaire ?

 

 

 

Drôles, provocants et tendres, les dessins de Tignous ont accompagné l'actualité des années durant dans Charlie Hebdo , Marianne et bien d'autres publications. D'un trait de feutre, du noir à la couleur, Tignous faisait comprendre en un coup d'oeil...

Drôles, provocants et tendres, les dessins de Tignous ont accompagné l'actualité des années durant dans Charlie HebdoMarianne et bien d'autres publications. Tignous est une anthologie qui, en plus de 200 dessins, retrace les combats, les valeurs, les passions de l'artiste, mais aussi son talent et son humanité. A leurs côtés, on retrouve les mots des proches et amis de Tignous : un portrait émouvant de cet homme qui a lui aussi perdu la vie il y a un an.

Et si on aimait la France
« Ainsi vous écrivez un livre sur la France ? – Oui. Ah… et sous quel angle ? Le déclin ? L’avenir ? L’universalité ? Le messianisme ? La cuisine ? Les filles ? » C’est vrai, il faut un angle… Alors, disons que je me pose moi...
Paru le : 
13 Janvier 2016

L'économiste Bernard Maris a perdu la vie dans l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo. Pour lui rendre encore une fois hommage, il faut lire cet ouvrage posthume où il s'attarde sur la question de la dette et dédouaner tous les Français de leur responsabilité dans les dossiers sensibles du pays. Non, vous n'êtes pas coupables du déclin de la France, du chômage et du racisme, nous dit-il ! Avant de tomber sous les balles des terroristes, celui que ses collègues surnommaient Oncle Bernard en vertu de son pseudonyme se sentait "plein d’optimisme pour la France" et songeait "qu’un petit rien pourrait redonner à ce Paris si triste, si bruyant et qui fut autrefois si gai, son sourire". Une bien belle leçon.

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