Il y a près d’un an, John Grisham nous accordait un entretien autour de son livre Les Imposteurs, un thriller haletant dénonçant l’arnaque des grandes écoles de droit aux Etats-Unis. Changement de décor et d’époque pour son prochain roman à paraître le 4 mars aux éditions JC Lattès : dans La Sentence, il nous emmène au cœur du vieux Sud ségrégationniste en 1946 autour d’un meurtre incompréhensible et d’un accusé s’évertuant à déclarer "Je n’ai rien à dire".
La Sentence : un meurtre impensable et une chape de plomb dévastatrice
Lorsque Pete Banning revient à Clanton, Mississippi, c’est auréolé des plus hautes distinctions suite à la Seconde Guerre mondiale. Père et voisin modèle, fidèle à l’église méthodiste, il fait figure d’exemple. Jusqu’au jour où, sans crier gare, il se rend en ville et abat de sang froid son ami, le révérend Dexter Bell. S’ensuit l’incompréhension la plus absolue alors que l’accusé s’évertue à répéter inlassablement qu’il ne souhaite pas être défendu et qu’il n’a rien à dire de plus. Pourquoi un tel silence ? Quel est le mobile de son geste ? Nul ne saurait le dire. Les retombées de ce silence et de la vérité qu’il tait à tout prix aura des retombées dévastatrices sur la ville entière durant des décennies.
En attendant cette nouvelle œuvre majeure de l’auteur de L'Affaire Pélican et de La Firme qui vous emmènera du Mississippi aux jungles des Philippines, d’un asile psychiatrique au tribunal, lisez notre interview autour des Imposteurs et du Cas Fitzgerald.
La rédaction