28 Mai 2019
Après l'immense succès de La Tresse (Grasset / Le Livre de Poche), Laetitia Colombani revient en librairie avec un second roman encore une fois né de son empathie envers les femmes laissées pour compte de nos sociétés. Dans Les Victorieuses, elle croise les destins d'une jeune avocate victime d'un burn-out et de la fondatrice en 1926 du Palais de la femme, immense foyer d'accueil pour les femmes en difficultés encore aujourd'hui fidèle à sa vocation.
Avec La Tresse, best-seller surprise de l'été 2017, Laetitia Colombani a opéré une transition réussie du milieu du cinéma à celui de la littérature. Après avoir exploré trois destins de femmes de l'Inde au Canada en passant par la Sicile, elle s'intéresse encore une fois aux femmes à travers le prisme de leur vulnérabilité mais cette fois en plein Paris.
Les Victorieuses croise en effet cette fois les histoires de Solène, jeune avocate victime d'un burn-out et de Blanche Peyron, héroïne ordinaire de l'Armée du Salut, fondatrice en 1926 d'un immense foyer d'accueil pour les femmes en plein Paris. Toujours fidèle à sa vocation, le Palais de la Femme, rue de Charonne à Paris, continue de tendre la main aux laissées pour compte auprès desquelles Solène va se reconstruire en tant qu'écrivain public. C'est dans ce microcosme faisant la part belle à des personnages de tous horizons que l'auteure a retrouvé pour son plus grand plaisir le rythme et la voix mis en place il y a deux ans dans son premier roman. Une plume humaniste, poétique et sincère.
Réalisation, montage : Noémie Sudre
Cadrage, prise de son : Yves Czerczuk