10 Novembre 2017
L'auteure argentine Ines Fernandez Moreno a publié à la rentrée Le ciel n'existe pas chez JC Lattès. Elle nous parle ici de son roman où elle évoque le problème des réseaux de prostitution en Argentine à travers l'histoire de plusieurs femmes. Comme les autres auteurs de la rentrée JC Lattès, elle a aussi fait le lien entre ce roman et un film, une chanson, une oeuvre d'art ou encore une couleur.
C'est à partir d'une situation personnelle que la romancière argentine Inès Fernandez Moreno a trouvé la matière de son roman Le ciel n'existe pas (JC Lattès). C'est ainsi qu'elle déroule l'histoire de Cala, une femme d'âge mûre qui tente de retrouver une jeune femme disparue dans un Buenos Aires miné par la prostitution.
Car "pourquoi une jeune femme disparaîtrait-elle en Argentine ?", se demande-t-elle. Soit elle a été rattrapée par "la traite", soit elle a été violée et assassinée révèle Ines Fernandez Moreno qui, a posteriori, se félicite d'avoir, peut-être, apporté sa contribution contre les violences faites aux femmes dans son pays. En effet, Le ciel n'existe pas révèle également un réseau important de solidarité féministe et féminine de plus en plus important en Argentine tandis que l'écriture sensible de la romancière nous emmène littéralement pour une visite d'un Buenos Aires plein de contrastes et révélateur de problèmes de société contemporains. Ines Fernandez Moreno nous révèle aussi dans un français parfait pourquoi les oeuvres de Pedro Almodovar, Astor Piazzolla ou encore Antonio Segui résonnent avec son ouvrage.
N.S