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Les vies extraordinaires d'Eugène

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calypso
3.67
20 Avril 2017
Publié sur
Comme le titre me plaisait beaucoup, j'ai lu plus attentivement la présentation de l'éditeur et la curiosité l'a emporté. Je l'ai reçu. J'ai observé la froide couverture et j'ai appris qu'il s'agissa.....
bswoessner
3.67
24 Janvier 2016
Publié sur
Eugène naît grand prématuré et ne vivra que six jours. Sa mère s'arrête alors de parler et passe son temps à fabriquer des petits pantalons rouges d'enfant dans toutes les tailles. Son père, le narrat.....
marina53
3.67
11 Janvier 2016
Publié sur
Eugène est né le 17 novembre 2007. Grand prématuré. Intubé. Extubé. Ré-intubé. C'est dans le service de réanimation de Montreuil qu'il a attrapé un staphylocoque doré. Il est mort d'un choc toxique le.....
Christian
5
Publié sur
Un très beau livre sur le travail de deuil dun couple qui vient de perdre son bébé six jours après sa naissance prématurée. Le père se souvient avec émotion des instants partagés à caresser leur nouveau-né dans son berceau de réanimation, intubé et perfusé, un bonnet sur la tête ; puis du seul moment où Eugène est sorti de sa couveuse et a connu les bras de sa mère ; puis de la réintubation cause de linfection par le staphylocoque doré et du choc infectieux consécutif ; puis de lappel en pleine nuit, de la dépouille oedématiée de leur fils, de la crémation... Commence le deuil face à labsence...
4
Publié sur
4
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Avis des lecteurs

 
4/5
Note moyenne obtenue sur :
Fnac Babelio Hachette.fr
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Un livre d'une extrême sensibilité qui m'a beaucoup touché. Un ton toujours juste, c'est émouvant sans jamais être morbide avec ça et là des touches d'humour.Mon coup de coeur de ce début d'année.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Parce que "la vérité est qu'il ne reste rien de [leur] fils". Parce qu'il se demande si son fils Eugène a existé même s'il n'a pas vécu, ou si peu. Parce que le tsunami qui a en silence renversé leur vie a tout dévasté. Parce que sa femme s'est murée dans le silence, "comme si elle avait laissé le son de sa voix dans le berceau du petit". Parce qu'il n'y a rien de plus à dire que la mort de ce tout-petit être, la douleur, le manque que rien ni personne ne pourra jamais combler. Mais parce qu'il faut quand même bien recommencer à vivre, un tout petit peu, doucement, progressivement, le narrateur de ce livre magnifique, poignant, bouleversant entreprend d'écrire la brève histoire de ce bébé mort trop vite. Mais comment raconter l'histoire de son fils, "l'infinitésimale histoire du tout-petit Eugène" ? Le narrateur, qui ne sera jamais nommé, s'exprimant à la première personne pour mieux nous emporter dans son récit et ses tentatives pour continuer à "porter son fils", douloureusement conscient que "si plus personne n'en parle, Eugène ne sera plus." Il se fait un devoir parental, conjugal, de raconter le fils pour redonner des mots à la mère. Mais il y a un écueil, un terrible écueil : la toute petite vie de son tout-petit tient en quelques 3527 caractères. Pas de quoi combler un vide. D'Eugène, il n'y aurait donc rien, que du chagrin ? Les jours passent et en butte à d'inlassables échecs, le narrateur décide alors d'inventer à son fils l'avenir qu'il n'aura jamais, toutes les vies extraordinaires qu'il aurait pu, qu'il aurait dû avoir, tandis que sa femme, en silence, coud sans fin des pantalons en velours rouges de toutes les tailles de tous les âges de la vie... Autour d'eux, il faut encore affronter le désarroi des proches, leur maladresse, la quasi-indifférence de certains, la pitié inutile des autres, le spectacle de la vie qui continue pour tout le monde. Sauf pour eux. 
Isabelle Monnin nous place dans le coeur et la tête de ce papa brisé. Dans son récit, la tristesse est omniprésente et pourtant jamais plombante. L'histoire est dure mais le narrateur parvient à mettre un peu de légèreté dans la douleur grâce à l'humour dont il fait preuve quand il raconte son incroyable "entreprise". Le ton est extrêmement juste, l'écriture est simple, sincère, profondément touchante sans jamais tomber dans le pathos. La lettre de la maman, seule "parole" que l'on entend d'elle, est un cri de douleur mais surtout d'amour à son "petit éphémère" ; les larmes nous envahissent. On comprend que sa vie et celle de son mari seront à jamais un exercice de funambule sur le fil de l'existence pour avancer chaque jour pas à pas. Parce que dans cette vie "tout y sera à part [lui]".
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
"Les vies imaginaires ne sont pas toujours les moins raisonnables." Alors, autant laisser la place à l'imagination, à l'émotion, à la tendresse, et c'est que fait Isabelle Monnin avec originalité, finesse et douceur.