Nous suivons la petite vie pépère d'Erika devenue femme mariée au foyer, mère de la petite Maya. Même si Patrick prend un congé paternité pour qu'elle puisse se remettre à écrire chez elle, leur vie de jeunes parents est bien chamboulée.
J'aime bien cette partie des romans de Camilla Lackberg, suivre la vie simple des enquêteurs qui évoluent au fil du temps, que nous connaissons bien. Mais ce n'est pas un grand roman psychologique et la vision familiale est somme toute assez simpliste.
Non, là où Camilla exerce le mieux son talent, c'est dans le suspens, en alternant les chapitres de l'enquête en cours, qui relate des faits vieux de plus de 50 ans et qui touchent de près la mère d'Erika.
En effet, un vieil homme est découvert par des ados venus le cambrioler, mort dans son salon alors que sa cave regorge de trophées nazis. Pendant ce temps là, Erika découvre les journaux intimes de sa mère et enquête sur son passé.
Et les deux affaires se complètent parfaitement, tout s'imbrique, le passé, le présent, pour notre plus grande satisfaction, mais il n'en restera pas grand chose !
C'est tellement alambiqué comme intrigue que je suis sûre de ne rien en retenir, et autant j'avais bien aimé la lecture faite par Christine Paris, autant celle d'Eric Herson-Macarel est plate, on se perd dans les noms des personnages, il faut tout le temps se remémorer les moments du récit, les époques croisées.
C'est un épisode moins sanguinolent aussi, plus psychologique. Je ne sais pas si j'écouterai d'autres livres-cd de la série, j'ai l'impression d'en avoir fait un peu le tour...