C'est de nouveau sous une lecture de Christine Pâris que j'ai eu le plaisir de poursuivre les aventures de l'inspecteur Patrik Hedström et d'Erica Falck.
Je me suis rendu compte après coup qu'il y avait un autre volume entre les deux histoires que j'avais écoutées, "Le prédicateur", mais je n'ai pas perdu beaucoup dans la vie privée de ce jeune couple, si ce n'est qu'ils passaient le tome 2 à mettre à bien leur grossesse. Camilla Lackberg explique en fin de récit que lors de l'écriture de ce troisième volet, elle était elle même dans la situation d'Erica, avec un enfant en bas âge qui lui pompait toute son énergie.
Ici, l'accouchement de la petite Maya a eu lieu, et le cadavre sur lequel va devoir enquêter son nouveau papa est celui d'une fillette.
L'histoire est encore bien menée, avec un enchevêtrement de plusieurs époques, des personnages assez nombreux, au point que je m'embrouillais quelque peu parfois, mais pas très longtemps...
Et j'ai su deviner au fur et à mesure des pans de l'intrigue, et autant quand je lis un polar, j'ai horreur de deviner qui est l'assassin, autant dans un texte lu, on a l'impression d'une complicité avec la récitante, et non d'une "manipulation" grossière de l'écrivain... que l'on arrive à déjouer.
Je comprends mieux l'addiction de certains lecteurs inconditionnels de Camilla Lackberg, même si je ne le partage pas. J'ai pris du plaisir à ce polar mais plus que l'histoire ou le style, c'est la lecture et le jeu de Christine Pâris qui m'ont plu et convaincue. Et comme elle n'a fait que les deux CD que j'ai déjà écoutés, je ne suis pas sûre de poursuivre l'aventure de ces sympathiques suédois...