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Le soleil à mes pieds

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diablotin0
3.34
11 Juillet 2017
Publié sur
L'histoire de ces deux soeurs , la petite et la grande, est une histoire sombre. La petite, fragile, anorexique est étouffée par la grande, exubérante, nymphomane, tyrannique. Nous, lecteur, somme.....
tantquilyauradeslivres
3.34
21 Mai 2017
Publié sur
Elles sont deux, la grande et la petite, la discrète et la machiavélique. Deux soeurs, aux caractères diamétralement opposé et pourtant liés par un passé qui les hante et une relation étouffante. J...
mumuboc
3.34
08 Avril 2017
Publié sur
Mon avis Peut-on sortir indemnes après la perte de sa mère dans des conditions assez terribles.... Deux soeurs que tout oppose vont tenter de trouver une issue au drame qu'elles ont vécu mais cell.....

Avis des lecteurs

 
4/5
Note moyenne obtenue sur :
Fnac Babelio Hachette.fr
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
22 Décembre 2021
Publié sur
La grande et la petite... Deux sœurs nouées autour d'un secret innommable, qui décide de leur vie, qui les empêche d'avancer dans la bonne direction et qui les freine dans leur épanouissement... Je ne peux pas en dire plus sous peine de dévoiler tout l'intérêt du nouveau roman de Delphine Bertholon... Mais courrez, courrez vite l'acheter car elle persiste dans son talent de conteuse pudique et concise... Elle arrive, à travers son écriture, à nous emmener au cœur même de la souffrance. On s'essouffle, on s'asphyxie et on tremble aux côtés de ces jeunes femmes en miette. Même si je n'ai pas versé ma larme, comme pour la Nola de "l'effet Larsen", je suis touchée par son héroïne... À découvrir de toute urgence !!!!!
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Deux sœurs. Deux sœurs que tout oppose, la Grande et la Petite, unies seulement par leur lourd passé, marqué par un événement sordide et fondateur, et par leur lien de parenté, un lien complexe, douloureux, parfois pervers. La Grande est bavarde, bruyante, envahissante, dominatrice, mythomane, elle est sale et désordonnée, elle se complait dans le vice et la cruauté, pratique le sexe à la façon d'une mante religieuse, se délecte de la mort. La Petite est timide, renfermée, silencieuse, agoraphobe, obsédée par la propreté et l'ordre, fragile, frêle, incapable de garder un travail tant elle semble inadaptée au monde qui l'entoure et l'agresse. Alors elle reste cloîtrée chez elle, autant que possible, ne sortant guère que pour descendre les poubelles et aller boire un café. Elle préserve maniaquement son petit univers aseptisé et vide, ne mange presque rien, dans l'espoir peut-être de finir par s'effacer, petit à petit, jusqu'à disparaître. "Quand on a une sœur, on n'est plus jamais seule", leur répétait leur mère, et pour la Petite, c'est bien ça le problème. Car la Grande a une emprise absolue, brutale, malsaine, sur la Petite qui ne parvient pas à s'en libérer et la subit, entre résignation et détestation. Ce roman est une histoire de luttes : la lutte entre les deux sœurs ; et la lutte entre leur présent et leur passé, ce passé si pesant, si plombant, si tyrannique tant il les a marquées, chacune à sa façon, au plus profond et durablement, un passé qui nous est dévoilé au fil des pages, comme un puzzle lentement reconstitué. La temporalité est bousculée de façon à suivre les zigzags psychologiques de la Petite, puisque c'est à travers son regard et ses sensations que nous est présenté le récit. Il y a donc des flash-backs, mais habilement distillés de telle sorte qu'ils s'intègrent à la narration présente, le lecteur s'égare en suivant les méandres de l'esprit du personnage principal. Le style est en parfaite adéquation avec l'histoire et les personnages : phrases courtes, maladroites, décousues, déconstruites parfois expriment avec justesse les traumatismes, les égarements, et les incohérences des héroïnes. Sans aucune complaisance pour elles, Delphine Bertholon dissèque leurs rapports complexes et paradoxaux. Tout les oppose - la Petite n'a qu'une ambition: être "l'inverse de la Grande" - et pourtant, on a le sentiment qu'elles ne peuvent se détacher l'une de l'autre. Aucune des deux ne parvient réellement à s'intégrer à la société, chacune un peu marginale à sa manière, l'une, vraie tornade, dévastant le monde, l'autre, petit oiseau blessé faisant tout pour s'en extraire... Chacune tente de vivre malgré la détresse, malgré le choc qui a bouleversé leur vie à jamais et qui nous est révélé tardivement, après de multiples indices semés tout au long du récit, de petites touches qui mènent à découvrir "l'événement" qui a tout changé. Les prénoms même des deux sœurs ne sont que donnés que vers la fin du roman, elles ne sont jusque là désignées que par les expressions "la Grande" ou "la Petite", sorte de personnages anonymes, pour souligner qu'elles sont à la recherche de leur identité profonde. Le narrateur, omniscient, adopte le point de vue de la Petite, tant qu'elle ne parvient pas à s'exprimer elle-même. Il faudra longtemps pour qu'elle puisse dire "je"... L'écriture est ciselée, les mots justes, l'expression percutante, et malgré le sujet difficile, malgré le chaos psychologique qui semble régner, malgré l'atmosphère parfois oppressante, Delphine Bertholon parvient joliment à disséminer quelques petites notes de lumière et d'espoir, une image heureuse, une rencontre, des sandales dorées pour enfin "avoir le soleil à (s)es pieds"... De toute façon, la Petite en est sûre, elle se le répète comme un mantra : "un jour j'aurai de la chance un jour j'aurai de la chance un jour j'aurai de la chance", parce que même si "elle ne croit pas en Dieu, c'est juste de la logique : ça ne peut pas toujours tomber sur les mêmes". Après "Twist", "L'effet Larsen" et "Grâce", Delphine Bertholon offre à ses lecteurs un roman intime, profond, où les sentiments affleurent subtilement, un roman grave et douloureux mais qui est "avant tout, l'histoire d'une résurrection".
Portrait de Anonyme
Anonyme
4/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Comment vous le raconter sans trop en dire? Nous avons l'histoire de deux sœurs, la petite et la grande, poursuivi par un lourd passé, tout les oppose et pourtant elles semblent être tant liées par leur souffrance! Elles essayent de vivre et de se reconstruire... Je ne pourrais pas vous en dire plus! Voici le 4eme roman que je lis de cet auteur, il m'a beaucoup émue et touché, on sent vraiment la souffrance de ces jeunes filles!
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
22 Décembre 2021
Publié sur
Deux sœurs totalement opposées : le grande, exubérante, nymphomane fascinée par la mort et les cadavres, qui travaille au SAMU parisien et qui dirige la vie de sa sœur, qui la tyrannise, elle, la petite, renfermée, timide et qui s'exclut des relations sociales. Orphelines depuis toutes petites. Depuis 18 ans. Un peu déçu de ce roman qui ne parvient pas à m'émouvoir : je suis les deux sœurs sans vraiment ressentir quoi que ce soit pour l'une et pour l'autre. Je ne sais si c'est dû à des personnages ou des situations déjà vus ou lus. Sans doute. Ou à une écriture volontairement déstructurée, parfois hachée qui n'apporte pas d'intensité au texte ni d'émotion. Probablement. Ou encore à l'absence de détails tels les prénoms des jeunes femmes, qui sont nommées la grande et la petite. Plausible. Sûrement ces trois raisons simultanément qui font que jamais je n'ai pu m'intéresser vraiment à cette histoire et que, très franchement, je m'y suis ennuyé.
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
J'ai apprécié cette lecture mais je n'ai curieusement pas grand-chose à dire dessus, il est bien mais sans plus. L'histoire serait presque banale, l'écriture malgré quelques efforts pour que ça soit poétique est dans l'ensemble courante, et les personnages sont, ma foi, presque déjà-vu et revu. Du moins pour le personnage principal : la petite. Cette dernière vit renfermée sur elle-même, n'a jamais connu d'homme, et est atteinte en plus d'un espèce de toc de propreté exagéré. Elle pense aussi souvent à sa mère morte quand elle était enfant, et se laisse manger la vie par sa grande sœur. Enfin bref, c'est un genre de personnage assez commun comme vous le constatez.... Du coup-là, vous (potentiel lecteur de cet avis) vous demandez sûrement où se trouve l'intérêt de ce livre ; et vous avez raison ! Car là je suis plutôt mal barrée pour vous le faire aimer... Et ben pour répondre à cette interrogation, selon moi l'intérêt de ces pages se trouve dans le personnage qui m'a le plus intrigué, à savoir celui de la grande sœur. En effet, bien qu'elle soit énervante, je l'ai trouvé plus intéressante que la petite, car elle est envahissante, méchante et très dominatrice, mais aussi folle et menteuse. Eh oui ! Comme cette nana est un puits sans fond, macabre, sombre et tortueux, j'ai vraiment pris plaisir à suivre son manège, pas parce que je suis sadique, - je ne le suis pas -, mais pour voir jusqu'à où elle pouvait aller dans sa cruauté qui n'a pas l'air de connaître de limite, mais aussi pour voir quand la petite réagira. Et là autant dire que j'ai été déçue et surprise à la fois. Déçue, car la petite n'a pas spécialement réagit quand je l'aurais voulu, mais surprise parce qu'à la fin, elle a une réaction sur un évènement qui ne laisserait pas supposer ce genre de réaction justement, et même si dans le cas de la petite ça se comprend, je dois dire que je ne m'attendais pas à une résurrection avec cet évènement. Je ne la voyais pas si forte en faite... (Je suis désolée d'être si évasive mais je ne veux pas trop spoiler). Mais tout ce que je peux dire, c'est que là l'auteure a su épater son lecteur par la forme que prend les personnages et l'histoire. Cela étant, au-delà de cette histoire, tout cela montre que malgré les liens du sang, et même si une même épreuve a été vécue, la famille peut être un véritable obstacle à l'épanouissement personnel. Les expériences douloureuses pouvant laisser des traces étranges selon les individus et ainsi créer des obstacles dans la compréhension entre les êtres. En tout cas dans le cas de la petite, pas chez bibi. Pour résumer très vite ce livre, je suis assez convaincue de l'histoire, surtout qu'il a un beau titre, mais je l'ai trouvé peut-être trop banal et un peu trop rapide, mais bon il se lit très bien malgré cela, même s'il ne vous laissera pas un souvenir impérissable.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
C'est donc le roman d'une résurrection, longue, douloureuse. Dans la majeure partie de ce roman, il n'est question que d'enfermement, un thème cher à l'auteure depuis "Twist". Quand on décide de plonger dans un roman de Delphine Bertholon, on sait que rien ne sera facile, que l'univers décrit sera triste. Et pourtant, ce roman est lumineux. Les chaussures font entrer le soleil dans la vie de la petite ainsi que dans la narration. On attend, on espère le retour à la vie de la petite pleine de TOC de propreté. On sent que sa délivrance n'est pas loin, qui, en effet, finie par opérer. Une auteure qui sait créer un univers différent à chaque fois. Une auteure que je suis dans chacune de ses aventures. L'image que je retiendrai : Celle de la chambre de bonnes sous les toits, enfin emplie de lumière et de chaleur. http://motamots.canalblog.com/archives/2014/01/18/28416261.html
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Le livre de Delphine Bertholon appartient, si je peux dire, à registre littéraire à part, non seulement par le style du récit, mais surtout au niveau de l'écriture.. Lu très rapidement, avec cet arrière goût nauséabond et pénible persistant en fin de lecture, il nous fait pénétrer d'emblée, sans fioritures, très avare de précisions, propice à un imaginaire macabre, dans le monde assez terrifiant et pervers de deux sœurs condamnées aux yeux du monde en raison d'une enfance aux débuts effroyables. Très tôt orphelines, et parce que dans des conditions peu ordinaires, la grande et la petite, des surnoms restés de l'époque où elles vivaient heureuses, seules avec leur mère célibataire, payèrent le prix fort cette liberté volée à la bienséance et à la normalité. La grande à peine âgée de 6 ans découvrit sa mère toujours "endormie" dans son lit. Interdisant l'accès de la chambre maternel à la petite qui s'entêtait à briquer l'appartement en l'attendant, étant la seule à avoir le droit d'y entrer et d'y passer de longs moments à côté du cadavre en plein décomposition, au lieu d'aller prévenir les voisins sans tarder, la grande jouissant dès lors d'une liberté totale, ivre d'imagination infantile s'empare des lieux, contraignant la petite âgée alors de 4 ans à lui obéir. Il faudra attendre une bonne semaine avant qu'elles soient enfin découvertes aux prises d'un appartement puant la charogne, les excréments, saccagés par deux gamines livrées à elles-mêmes.. Les retombées de cette histoire morbide seront désastreuses pour les petites, surnommées par les médias Les filles de la morte, pour être restées sans réagir aux côtés de leur mère décédée brutalement.. Jugées psychologiquement atteintes, elles ne furent ni adoptables ni dirigées vers des familles, la grande se refusant d'être séparée de sa sœur.. Un pécule conséquent dont elles devaient hériter de leur mère à leur majorité fut capté par la grande lui permettant ainsi de faire des études d'infirmière et se destinant au SAMU, toujours aussi fascinée par la morbidité, et s'acheta un petit appart. En contrepartie, la grande paya le loyer modique de la chambre de bonne de sa sœur dès sa majorité, et lui alloua une aide financière, la petite étant incapable de travailler.. Il lui était bien trop souvent difficile à la petite de quitter son petit appart où elle consacrait la majeure partie de son temps à l'astiquer comme une forcenée, la phobie extrême de la saleté mais surtout des mauvaises odeurs était marquée en elle au fer rouge. La mémoire culpabilisante de cette puanteur cadavérique l'enfermait dans son obsession du propre immaculé..Complètement dépendante de la grande, allant de mal en pis, la petite était arrivée à haïr sa sœur aînée. Elle s'en voulait de n'avoir pas à cette époque oser contrarier la grande qui était persuadée alors de n'avoir besoin de personne, puisqu'elle était avec sa sœur, en allant dès le premier jour, frapper aux portes des voisins et demander de l'aide. Il n'y aurait pas eu cette puanteur dans l'appartement maternel, devenue depuis une odeur obsédante et surtout elles ne seraient pas devenues pour tout le monde les horribles enfants de la morte et elle n'aurait pas eu à subir la grossièreté triviale et horripilante de la grande chaque soir avant qu'elle rejoigne les urgences mobiles où elle travaille.. La rencontre inopinée par la petite d'un jeune baroudeur rentré de voyage va ébranler cette gémellité née par obligation le jour du décès de leur mère, le 14 mai et amener la petite à oser quelques balbutiements de liberté, comme l'achat des mêmes sandales dorées que portait leur mère provoquant la fureur de la grande ou refuser de décrocher le tel, sa sœur étant la seule à l'appeler.. Comment couper le cordon qui l'enchainait à elle et de la même manière à un passé cruel et lui échapper pour vivre enfin? La rédemption est au bout pour la petite mais qu'en sera-t-il pour la grande marquée par l'image cadavérique de leur mère, l'enfermant dans son obsession de la mort, de la sienne à ses 6 ans?