Le Parfum

Le Parfum est un livre magique. L'histoire est tout bonnement magnifique, riche en péripéties, et que d'odeurs rencontrées au fil des pages ! Süskind parvient à merveille à titiller nos narines avec de simples mots, que ce soient les odeurs de poisson pourri de Paris, ou les parfums de l'atelier du maître parfumeur Baldini. Paris, Grasse, Montpellier, Grenouille bourlingue afin d'apprendre toutes les techniques d'extraction des parfums et se crée ainsi une bibliothèque olfactive. Le tournant de l'histoire prend place lorsque Grenouille se retire dans une grotte et se rend compte qu'il n'a pas d'odeur. C'est une "catastrophe intérieure". Il décide de créer un parfum qui a l'odeur de l'humain, et se met en tête de créer une fragrance irrésistible, qui le fera être aimé de tous. Mais la nature de Grenouille est bien sombre. Fasciné par l'odeur naturelle d'une femme, il se met à tuer d'autres femmes afin d'acquérir la faculté de recueillir leur parfum. Ce roman est vraiment un chef-d'oeuvre : uné écriture fluide et captivante, une histoire intense, un personnage fascinant.... que du bonheur !

Envoûtant ! Même des années après l’avoir lu, lorsque j’y pense à nouveau, je peux sans problème me laisser transporter dans les effluves laissées par ce bouquin. C’est une pure merveille. L’art de nous immerger dans une atmosphère. Il y a des écrivains doués pour décrire les paysages, d’autres pour dépeindre des personnalités, Suskind est vraiment fort pour nous transporter dans ses ambiances. Et Dieu sait si celle-ci est glauque, morbide, noire (c’est quand même l’histoire d’un serial killer !)… et pourtant elle exerce une vraie attraction sur le lecteur. On ne sort pas indemne de ce bouquin, mais parfumé à jamais.

Une histoire terrible & effroyable mais une langage précise. Des descriptions des odeurs qui nous plonge dans cet univers du 19e siècle et de la parfumerie à merveille.

Un roman à côté duquel je serais passé si on ne me l'avais pas vivement conseillé...C'est l'histoire d'un homme qui n'avait pas d'odeur mais qui avait un nez, et quel nez!