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La Part de l'autre

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Avis des lecteurs

 
4/5
Note moyenne obtenue sur :
Fnac Babelio Hachette.fr
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
22 Décembre 2021
Publié sur
<p>Autant de questions auxquelles tente de r&eacute;pondre Eric Emmanuel Schmitt dans <i>La Part de l'autre</i>. A sa fa&ccedil;on, en &eacute;crivain, il imagine et met en parall&egrave;le deux biographies d'Hitler: dans l'une, Hitler est &laquo;&nbsp;recal&eacute;&nbsp;&raquo; au concours d'entr&eacute;e des Beaux-Arts et devient le dictateur nazi que l'on conna&icirc;t; dans l'autre, Adolf H. est &laquo;&nbsp;admis&nbsp;&raquo; par le jury et rencontre Sigmund Freud qui le gu&eacute;rit de ses n&eacute;vroses. L'un cultive la haine et provoque une guerre, l'autre d&eacute;couvre l'amour et vit dans un monde de paix. Les deux r&eacute;cits s'entrem&ecirc;lent avec brio pendant tout le livre. Les recherches historiques sur la vraie vie de Hitler sont tr&egrave;s fouill&eacute;es, l'auteur a fait relire son texte par des historiens confirm&eacute;s avant de le publier. Quant &agrave; la partie consacr&eacute;e &agrave; Adolf H., on est face &agrave; une fiction qui nous permet de comprendre qu'&agrave; tout moment, selon nos actes, nous pouvons tous choisir d'&ecirc;tre un h&eacute;ros ou un monstre. Aucun homme n'est &laquo;&nbsp;programm&eacute;&nbsp;&raquo; &agrave; faire le mal &agrave; la naissance. Dire qu'Hitler n'&eacute;tait pas un &ecirc;tre humain, c'est penser que l'histoire ne pourra jamais se r&eacute;p&eacute;ter. En r&eacute;alit&eacute;, nous avons tous une part d'ombre et de lumi&egrave;re. Il revient &agrave; chacun de d&eacute;terminer laquelle guidera notre existence.</p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm"><i>La Part de l'autre</i> est un roman audacieux voire d&eacute;rangeant qui plaira &agrave; tous ceux qui aiment l'histoire. Le style est fluide et le pari de d&eacute;part &eacute;tait os&eacute;: il fallait, sans excuser Hitler, d&eacute;crire le cheminement d'un homme bless&eacute; vers le mal absolu. Le journal tenu par Eric Emmanuel Schmitt pendant l'&eacute;criture de son livre est publi&eacute; en annexe du r&eacute;cit; il t&eacute;moigne de toutes les difficult&eacute;s, principalement morales, qu'il a rencontr&eacute;. Pour un humaniste, il est insupportable de se mettre &agrave; la place d'Hitler. Mais on ne peut r&eacute;ellement affronter le mal que si on comprend comment il peut na&icirc;tre en chacun de nous.</p>
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
22 Décembre 2021
Publié sur
Une uchronie des plus intéressante, remodelant l'histoire par le biais d'une petite minute ou d'un choix capital... Avec des "et si", on referait le monde, mais l'auteur n'a pas peur de se brûler les doigts avec un thème aussi sensible encore de nos jours, malgré le devoir de mémoire... A dévorer afin de découvrir la part de l'autre, si les choses s'étaient passées différemment...
Portrait de Jostein.S
Jostein.S
5/5
03 Avril 2015
Publié sur
Une fois de plus, ce livre d'Eric-Emmanuel Schmitt ne peut pas laisser indifférent. "Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, la face du monde en eût été changée." Si Hitler avait su analyser ses échecs et affronter ses problèmes, il n'aurait pas été aussi égocentrique et empreint de ce sentiment de vengeance. Il serait devenu cet Adolf H, artiste tourné vers les autres qui nous émeut de ses passions amoureuses, qui sait apprécier et avouer son amitié. Mais Hitler devient antisémite parce qu'il est persuadé que la première guerre fut perdue à cause de l'incompétence de ses officiers juifs allemands. Il a soif de vengeance et se croit seul investi d'une mission de sauver l'Allemagne. Il hait tout ce qui n'est pas lui, il mène les femmes qui s'approchent de lui au suicide. Il ne connaît pas la compassion, seule la haine le guide. Mais ainsi l'Histoire s'est écrite et ainsi il y eut la création de l'Etat d'Israël. Ainsi, l'Europe restera redevable à l'Amérique et les Prix Nobel y fleuriront plus que chez nous. Dans ce livre, Eric-Emmanuel Schmitt glisse des réflexions sur l'amitié (lettre d'Adolf à ses deux compagnons de guerre), sur la foi (discussions avec la soeur), sur l'art, sur le Mal et la conscience du Mal. Autant de pistes de réflexion qui enrichissent ce roman nous interpellent. Dans cette édition, le journal de l'auteur permet de préciser le lien entre la réalité et le roman (antisémitisme et vie sexuelle d'Hitler, rôle du Docteur Forster. Il précise l'objectif du livre qui est de prendre conscience que chaque être humain peut devenir un "Hitler". Il est nécessaire de reconnaître l'Autre si l'on ne veut pas tomber dans la folie du Mal. La construction du roman est très judicieuse car elle permet d'alterner les deux vies en parallèle. Adolf H est un être attachant. Sa destinée, quoique malheureuse nous permet de croire qu'il y a une issue au Mal. Le personnage d'Hitler est très bien décrit car au fil des pages le lecteur s'imprègne de sa suffisance et comprend sans toutefois défendre son parcours.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
22 Décembre 2021
Publié sur
Une autre facette d Hitler forte interessante
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Si les rêves d'artiste peintre d'Adolf Hitler n'avaient pas été avortés par l'Ecole des Beaux-Arts de Vienne, quelle aurait été la vie de cet autrichien et quel aurait été le monde de la première moitié du XXe siècle ? C'est cette question que s'est posée Eric-Emmanuel Schmitt au travers de ce roman. Adolf Hitler, Adolf H. Deux personnalités différentes, un seul homme. Dans "La part de l'autre", le livre alterne les paragraphes racontant la vraie histoire d'Hitler, depuis 1908 jusqu'à sa mort, et ceux imaginant la vie qu'aurait été la sienne s'il avait été accepté aux Beaux-Arts. Entre roman historique basé sur des documents d'archives et histoire romancé, le lecteur s'ouvre à un sujet tabou : comprendre les horreurs commises par Hitler en essayant de décrypter comment les péripéties de sa jeunesse l'ont conduit à devenir le monstre qui a commis l'un des plus grands génocides du XXe siècle. Premier problème de conscience qui survient : oui, le jeune Hitler m'est sympathique. A cette époque, il n'est pas encore le furieux dictateur, simplement un adolescent qui n'accepte pas que l'on nie sa qualité de peintre. Il ne se remet pas en cause, il est seul. Ce qui va le transformer, c'est la Première Guerre mondiale. Il va se révélé à lui-même dans ce conflit puisque l'armée le fait exister et le reconnaît. Et surtout l'échec de l'Allemagne, qui va faire naître son antisémitisme. Eric-Emmanuel Schmitt ne juge pas son personnage. A la fin de l'ouvrage, dans son "Journal" d'écrivain, il raconte qu'il hait Hitler comme la plupart d'entre nous ; mais cela ne se ressent pas dans le récit. Il veut comprendre ; ce qui ne veut pas dire excuser. Bien sûr on se sentira plus à l'aise avec Adolf H. Lui aussi a ses travers, mais il cherche à se soigner. Ses relations avec les femmes et la sexualité ne lui semblent pas normales ? Il va consulter le Dr Freud sur les conseils de son médecin de famille. Ce que l'Hitler que l'on connaît ne fera jamais. La vie de ce personnage est plutôt banale mais elle prend tout son sens quand on le replace dans le contexte : cette vie aurait pu être celle d'Adolf Hitler. J'ai trouvé ce roman magnifiquement écrit. Du début à la fin, il y a du rythme, de la documentation, des recherches sur la psychologie humaine, sur la façon dont une personnalité se forge. Certains passages constitués de phrases courtes rendent le récit presque musical. C'est un roman que je conseille vivement car, en plus de nous apprendre des vérités historiques sur la vie d'Hitler que l'on pourrait ignorer, il ne nous laisse pas indemne. On se pose alors une question fondamentale : s'il m'arrivait un évènement X, je pourrais moi aussi laisser émerger "l'autre", cette part de nous qui serait aussi mauvaise que celle d'Hitler. Effrayant oui, mais il est essentiel d'en être conscient.
Portrait de Anonyme
Anonyme
4/5
23 Décembre 2021
Publié sur
... autres" qui bascule du côté obscur ou pas de son humanité (humanité : caractéristiques propres à l'homme comme l'altruisme ou l'égoïsme...). Remise en question sur notre propre destin et notre capacité à "choisir"... Bref à lire sans hésiter !
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
22 Décembre 2021
Publié sur
Avec simplicité et fluidité, Eric-Emmanuel Schmitt retrace la vie d’Hitler et invente une vie hypothétique à cet Homme qui a marqué l’Histoire. Le tout forme un ensemble superbe, grandiose, nécessaire, à mettre entre toutes les mains…
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
J'avais depuis longtemps en tête de lire ce livre, et par la même occasion, l'envie de découvrir Eric-Emmanuel Schmitt, dont j'entends si souvent parler. A tous les niveaux, cette lecture est une réussite : j'ai lu une histoire absolument passionnante mais aussi perturbante, et j'ai découvert un sublime auteur... Que d'ouvrages sont parus autour de ce terrible personnage qu'est Hitler, mais celui-ci est bien à part et nous amène, nous lecteurs, à de terribles réflexions sur l'être humain. Comment un événement peut faire basculer la vie d'un homme, et dans ce cas, le cours de l'Histoire... comment chacun d'entre nous renferme une part d'obscur insoupçonnable... L'auteur souligne ainsi toute l'ambivalence inhérente à chaque être humain... " En montrant qu'Hitler aurait pu devenir autre qu'il ne fut, je ferai sentir à chaque lecteur qu'il pourrait devenir Hitler " conclut EE Schmitt. Dans ce livre, l'auteur met en parallèle deux histoires : celle d'Hitler, le vrai, et celle d'Adolf H., celui qu'Hitler aurait pu être s'il n'avait pas échoué à son entrée aux beaux arts. Au-delà de cet échec, c'est toute la capacité de l'homme à réagir aux circonstances et à faire ses propres choix qui est traitée. Si la partie relative à Adolf H. est purement fictive et romancée, celle relative au dictateur est extrêmement bien documentée. On y apprend beaucoup sur les névroses, paranoïas et autres problèmes sexuels du personnage. Ses relations destructrices avec les femmes sont particulièrement éloquentes et révélatrices du caractère manipulateur de ce monstre. Pour le coup, l'auteur nous livre ici un roman maîtrisé sur un sujet difficile et épineux. Ce livre est à découvrir absolument...
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Voilà un livre étrange dont la construction et le but, à défaut du sens m'échappe. Le but, parce que je ne comprends pas qu'on puisse se croire tout blanc, car il est évident qu'on a tous une part sombre en soi plus ou moins marquée selon les personnes, et qu'en plus je ne vois pas trop comment on peut ignorer cela ; et la construction, car je ne comprends pas pourquoi l'auteur a basé une partie de son livre sur un grand " SI ", à savoir Hitler reçu aux beaux-arts. Pourquoi vouloir réécrire quelque chose qui de tout manière ne se réécrit pas ? Pourquoi ce " si " alors que l'histoire aurait pu être la même avec lui ou un autre ? Car il en existe toujours d'autres, la preuve aujourd'hui. En plus pourquoi ce " si " alors que l'auteur en a souffert ? Il est maso ! ^^ Bon d'accord le but de ce livre n'est pas d'imaginer l'issue de ces questions existentielles, ni même de les projeter, mais quand même, de mon côté, j'avoue que je n'ai pas pu y faire abstraction. Mais outre cela il est vrai que ce livre possède un sens nécessaire, un sens qu'il ne faut pas ignorer. La double personnalité de l'homme, capable du pire comme du meilleur... du moins jusqu'à l'union et l'entente. La double personnalité qui selon les circonstances, fera LE choix qui changera LE destin. La double personnalité qui peut pourtant réveiller son côté obscur, parce qu'une chose l'aura blessée dans son orgueil mal placé. En fait au-delà de la double personnalité de l'homme, que l'auteur met en scène dans ce livre par Hitler, il faut regarder finalement autre chose, qui peut se résumer en une entité, une unité : l'égo. L'égo de l'homme source de tous les maux humains. Et là je dois dire que l'auteur est allé très loin dans ce livre en voulant comprendre l'égo dHitler, puisqu'il explique en partie le pourquoi de la seconde guerre mondiale, mais développe un bout des prochaines et qui pourrait en être la cause... (Enfin là et au vu du monde, on est quand même dans la merde). Mais au-delà de tout ceci, ce qui faut savoir c'est que ce livre pose la question de la remise en question de soi. Cela étant, je ne peux accepter les vexations et les échecs comme des excuses aux atrocités, car j'ai finalement l'impression que c'est ce qu'a fait l'auteur en essayant de comprendre et d'expliquer Hitler. Même s'il déteste Hitler, et qu'il a été content quand il a enfin tué, j'ai malgré tout eu l'impression étrange qu'il essayait " d'absoudre " ce dernier, en montrant ce que l'on peut devenir pour une histoire, et en ce qui me concerne c'était surtout visible dans l'espèce de journal d'écriture qui se trouve à la fin, quand il parle des humiliations. Faire un "observatoire d'humiliation" l'idée est mignonne, mais en plus des humiliés il y aura toujours des gens qui voudront être calife à la place du calife, et même au-delà, ce n'est plus une question d'humiliation là. Enfin tout ceci c'est une question de perception du roman et aussi peut-être une question de philosophie. Pour moi le jour où l'homme passera outre son égo, sa susceptibilité, il sera fort et non plus faible, alors que pour l'auteur il suffirait apparemment juste de faire attention aux humiliations pour éviter les catastrophes ; bien que je ne dise pas qu'il ne faille pas faire attention au mal que l'on peut répandre, je trouve que chercher une raison pour expliquer un fait c'est exagérer ! Il ne tient qu'à l'homme de s'améliorer, de se questionner. Ne soyons pas entièrement défaitiste ni vaincu d'avance ! Cessons de se comporter en victime. Certes E.E. Schmitt veut monter aussi cela, mais peut-être bien qu'il n'appuie pas assez dessus, enfin de mon point de vue. En somme, quoi qu'il en soit et malgré tout ce qu'on pourrait dire, ce livre possède un message très fort et encore très actuel, voilà pourquoi je remercie la personne qui me l'a prêté, et pourquoi je le conseille aussi. Car malgré quelques longueurs, la présence de ce crétin de Freud (désolée je ne peux pas penser autre chose de ce mec, qui pour moi à fait coller sa réalité à la réalité en envoyant l'humanité dans le mensonge), ce livre possède aussi quelque chose de beau et de profond, une dimension pleine d'authenticité, bien qu'amené bizarrement. Mais pour faire simple, les deux parties du bouquin sont très agréables, surtout celle d'Adolf H. mais elle me dérange par sa non-existence, par le fait qu'elle soit amenée par un " si ". Et moi les " si ", je n'aime pas ça, les choses sont ce qu'elles sont et puis c'est tout. (Oui je peux être cruellement terre à terre...) Je pourrais dire encore beaucoup de chose sur ce livre, voilà pourquoi je m'arrête ici et le conseille en vous livrant un beau passage : " Un idiot qui doute est moins dangereux qu'un imbécile qui sait. Tout le monde se trompe, le génie comme le demeuré, et ce n'est pas l'erreur qui est dangereuse mais la fanatisme de celui qui croit qu'il ne se trompe pas. Les salauds altruistes qui se dotent d'une doctrine, d'un système d'explication ou d'une foi en eux-mêmes peuvent emporter l'humanité très loin dans leur fureur de pureté. Qui veut faire l'ange fait la bête. "
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
"Hitler s'est conduit comme un salaud et a autorisé des millions de gens à se comporter en salauds, bien sûr, je le hais, je le vomis, je l'exècre, mais je ne peux pas l'expulser de l'humanité." Le parallèle réussit entre l'Hitler de l'histoire et un Hitler fictif qui a été admis au beaux-arts.