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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">C’est le récit d’un ancien journaliste de <st1:personname productid="La Voix" w:st="on"><i style="">La</i> <i style="">Voix</i></st1:personname><i style=""> du Nord</i>, reconverti en biographe familial. Il écoute et retranscrit, magnifie ces histoires vraies par sa plume d’écrivain. Marcel Frémaux est aussi le fils de Pierre Frémaux. Son père était un héros discret. D’apparence fragile, il aura vécu toute sa vie dans l’ombre, sans jamais raconter au petit Marcel ce qui s’était passé pendant la guerre. Souvenirs simplement effeuillés, quand Lucas, le frère aîné, se faisait confident et puis la mémoire de ce jour où son père parle au petit garçon qui s’amuse sur le monument aux morts. Silencieux sur son passé, Pierre Frémaux a pourtant bien été Brumaire, membre actif du réseau Résistance, déporté le 27 avril 1944, dont il garde l’empreinte sur son bras. A son enterrement, « <i style="">il y avait neuf personnes et trois drapeaux</i> ».</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">A l’enterrement de son père, il y avait aussi en retrait un vieil homme et sa fille. Il reçoit une lettre de Lupuline Beuzaboc, qui souhaite honorer la mémoire de son père. Dans son enfance, il est venu chaque soir dans sa chambre pendant huit mois pour lui raconter sa guerre : en novembre 1940, le recueillement dans le cimetière d’Annequin sur la tombe d’Albert Osborne, britannique tombé sur les champs de bataille le 6 juillet 1915 ; l’évasion du jeune Wimpy en décembre 1940, aviateur britannique ; l’assassinat d’un soldat allemand sur les marches d’un tramway, à Lille, en janvier 1941 ; le sabotage d’un train en avril 1944 près d’Ascq et la vengeance des Allemands sur dix fusillés et cinquante déportés ; enfin, la blessure grave à la jambe à la fin de la guerre suite à un bombardement allié.<span style=""> </span>Lupuline souhaite voir ses mémoires racontées dans un livre. Marcel accepte, sans se douter qu’au fil des rencontres, c’est aussi l’histoire de son père qu’il est venu écouter. Sans se douter également que poussé par sa fibre de journaliste et ses enquêtes parallèles, il mettra à jour un brûlant secret.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i style="">La légende de nos pères</i> aborde des questions récurrentes chez l’écrivain, telles que la lutte collective et le respect des anciens, la confiance trahie, le mensonge, le doute. En conviant le passé et le besoin d’une vérité chez les générations suivantes, le biographe écrit la légende des pères, ceux qui se sont battus en silence et sont revenus après la fin de la fête, sans honneur, et ceux qui ont simplement détourné les yeux. Les vrais et les faux héros. Mais le narrateur comme l’écrivain ne jugent jamais. Au fil des pages, on est troublé. L’émotion est là, à fleur de peau, et nous amène à nous poser cette question qui restera toujours sans réponse : Qu’aurai-je fait moi-même à ce moment-là ? Sans doute l’œuvre la plus aboutie de Sorj Chalandon.</p>
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