Deux fois par semaine de Christine Orban, sorti en 2005, qui semble autobiographique, raconte une année d'analyse d'une jeune femme de vingt ans extrêmement brillante qui a la particularité d'être dans l'absolu total malheureuse, persuadée de jamais pouvoir sortir de cet abîme du mal être. Et en parallèle, elle raconte que son jeune mari se meurt de maladie. En fait, on reste dans le flou tout au long du roman; l'analyse est-elle motivée par le besoin de se sortir d'une emprise infernale névrotique qui empêche l'héroïne de vivre normalement ou par le fait que celle-ci cherche à se préparer à faire un deuil imminent? D'ailleurs, le livre se termine par le décès de l'époux de la jeune femme. L'intérêt du livre est sa façon de montrer à quel point les relations entre le thérapeute et son patient sont universelles...L'attitude du premier dont l'indifférence à priori semble insuffisante et du second qui a soif d'être guéri au plutôt.. Tous ceux qui en sont passés par là peuvent en témoigner...c'est pourquoi, on reste quelque peu sur sa faim en lisant ce récit particulièrement émouvant et attachant...Pourquoi cette analyse, demandée d'ailleurs par la gynécologue de l'héroïne ?
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3/5
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