Il y a quelques mois de cela, je me suis acheté " La Culture Générale pour les nuls ". Je me suis alors méchamment rendue compte que je n'avais quasiment aucune culture, mais surtout en littérature... Alors que j'ai fait un Bac L !
J'ai constaté que les seuls " classiques " que j'avais lus étaient ceux qui m'avaient été imposés à l'école. Alors j'ai décidé de remédier à ce manque. J'ai remarqué que dans le tas de mes disons... 10 bouquins étudiés (bah oui, je n'étais pas non plus dans les premières de la classe), il n'y avait aucun russe connu (Smirnoff, ça compte pas).
Je me suis donc dis : tiens ! J'ai Anna Karénine qui traîne depuis 3 déménagements chez moi ! Bah aller ! Que de la gueule ! Mille pages ! Et je l'ai commencé.
Bon alors, pour résumer... Y'a une femme, Anna Karénine, qui a la classe, mais qui est malheureusement mariée à un vieux fonctionnaire, pas drôle du tout. Elle croise un beau militaire (ah, les hommes en uniforme !), Vronski, et tombe amoureuse de lui. Après avoir trompé son mari pendant un ptit moment, elle est obligée de tout lui avouer quand elle remarque qu'elle est enceinte. Elle largue alors mari et fils pour vivre avec son beau militaire (ah... le prestige de l'uniforme)...
Mais bon, il faut quand même vous dire que l'histoire se passe en Russie, au 19ème siècle, et qu'à ce moment-là, ce n'était pas super " correct " pour une femme de s'évader avec son amant et sa fille illégitime.
Enfin bref, un coup elle ne veut pas divorcer, un coup elle veut récupérer son fils, alors elle accepte le divorce, mais là c'est son mari qui ne veut plus... Son amant, qui est patient quand même face à l'indécision et la jalousie maladive de celle qu'il aime, commence à en avoir marre... Et donc à la fin, croyant être seule et abandonnée de tous, elle se suicide.
Vous avez dû remarquer à la lecture de mon " résumé " que j'ai pas des masses apprécié ce livre.
Bon, c'est vrai qu'au début, c'est un peu galère de rentrer dans une histoire où les noms russes des 50 personnages principaux se ressemblent (en plus ils ont deux prénoms, plus des petits surnoms), où ces mêmes personnages sont tous frères, cousins, amis. Mais passés les 100 premières pages, on commence enfin à bien rentrer dans l'histoire. Même si je ne me suis pas prise d'affection pour l'héroïne franchement énervante, j'ai particulièrement aimé l'histoire " Lévine - Kitty " (des personnages qui ont eu du mal à se trouver...)
Tout ce que je pourrais dire de l'écriture de Tolstoï, c'est qu'il a le goût du détail : tout est très bien développé, sauf bien sûr, les scènes qui étaient tabous à l'époque ! (N'espérez même pas voir un simple baiser). La narration est à ce point bien menée que, malgré les tournures de phrases vieillotes, on attend avec impatience (bon, faut pas trop exagérer quand même) ce qui va arriver aux personnages.
Et puis, pour conclure, ça donne envie d'écrire de belles phrases, de faire attention à notre manière de parler... Haha !