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23 Décembre 2022

Entretien avec Fabrice Colin, auteur de Golden Age dans la collection Le Rayon Imaginaire

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Quatre fois lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire, Fabrice Colin signe ici son grand retour à la Fantasy et au Fantastique, dans un roman empreint de mystère et de drames, de cruauté et de douceur, de poésie et de magie - comme seule sa plume enchanteresse peut nous offrir. Une histoire unique, qui tisse une réflexion passionnante sur la création, l'inspiration et la littérature. 

Pourquoi ce retour à l’imaginaire ?

Je ne suis jamais vraiment « parti », il me semble, mais mon imagination a trouvé d’autres cadres au sein desquels se déployer : la jeunesse, le polar, la littérature générale, etc.
Je ne crois pas avoir jamais écrit un livre dépourvu d’un élément de surnaturel ou pouvant, a minima, se voir interprété comme tel. Même dans mes biographies de Marilyn Monroe ou de Barack & Michelle Obama, il y a des fantômes. Ils ne font pas grand-chose, mais ils sont là : ils vivent leur vie.
Aujourd’hui, je reviens dans une collection dédiée au genre, riche, je l’espère, de mes expériences et de mes pérégrinations. Ce qui me plaît, dans Le Rayon imaginaire, c’est l’absence de dogme, de règles - de « do’s & don’ts ».

Pourquoi cette histoire ?

Golden Age est l’histoire d’une jeune femme qui cherche à comprendre qui elle est et quelle est sa place dans la vie. C’est aussi – et surtout – un roman sur l’inspiration créatrice. D’où vient-elle, de quoi est-elle l’expression ? En appelons- nous, sans le savoir, à des énergies extérieures, ou « tout » est-il déjà en nous ? Existe-t-il une frontière entre nous et le reste ? C’est l’heure de citer Lennon :
“I am he as you are he as you are me
And we are all together.”


Quelques mots sur l’Elfe

L’elfe représente l’altérité, le non-humain. Il porte sur l’engeance des hommes un regard étonné. Il faut dire qu’il y a de quoi être surpris. La mort ? Qu’est-ce que c’est que ce machin, à quoi ça sert au juste ? Les gens ont l’air heureux – ou tristes, ce qui, dirait-on, est un peu la même chose. Leur sort est-il enviable ? Qu’est-ce que l’espoir, l’avenir ? A-t-on intérêt à troquer l’éternité contre uneexistence « bornée » ?
Lorsque notre créature paraît – iconoclaste, bondissante, joyeusement irrévérencieuse– le fond devient noir : elle nous vient d’ailleurs, d’un monde qui contredit le nôtre. C’est de là qu’elle agit et, ce faisant, nous parle.

A écouter :  l'entretien de Fabrice Colin sur France Culture dans l'émission Mauvais genres enregistrée le 10 décembre. 

A lire : Article "Golden Age, ou la poétique des fleurs bombardées" de Maxime Carraz, SyFantasy

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