"Etre actrice, c’est donner du vivant. / Faire un film c’est la même chose.", écrit Isild Le Besco en incipit de S’aimer quand même, tout juste paru chez Grasset. "Donner du vivant", c’est le geste même du livre qui, par sa forme fragmentée, ajourée, toujours en mouvement, disperse les pensées et les traits.
Dialogues fictifs et moments de vie épars
Illustré d’aquarelles bleues de l’auteure qui dessinent des poses ou des étreintes, l’ouvrage à la maquette léchée compile des moments de vie épars, des dialogues fictifs, des réflexions, des rêves dans une prose tirant volontiers vers la poésie. On y découvre les failles d’une actrice précoce, les nœuds familiaux qu’il faut tenter de délier, son amour fou pour un homme violent, les voyages, les expériences et les envies de films, la maternité…
Isild Le Besco : "Je suis partie loin dans ma tête pour écrire ce livre"
"Je suis partie loin dans ma tête pour écrire ce livre", écrit la sœur de Maïwenn. Loin oui, mais parfois si près de nous. Le tout pour passer un cap, se fouiller, peut-être apprendre à se connaître et pourquoi pas nous à travers elle. Car c’est finalement une idée et un modèle de femme que l’on y découvre.
Lire un extrait de S'aimer quand même.
N.S