Quel point commun peut-il bien y avoir entre le New York des années 1970 et l’Allemagne nazie ? C’est le secret qui se niche au cœur de Le dernier des nôtres, nouveau roman d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, présenté à la rentrée littéraire des éditions Grasset. Elle y raconte, en entremêlant ces deux époques bien particulières, une histoire d’amour impossible entre Werner Zilch, jeune loup, enfant adopté de la classe moyenne, et Rebecca Lynch, riche héritière. Pourquoi leur amour est-il impossible, à une époque où pourtant tout est possible ? Qui est réellement Werner et d’où vient-il ? Et surtout qui est ce fameux dernier des nôtres ? C’est en entremêlant ces lieux et ces époques que tout éloigne que la réponse à bien des mystères pourra éclore.
Adélaïde de Clermont-Tonnerre : éprise de son personnage
Lors d’un entretien donné à MyBOOX, Adélaïde de Clermont-Tonnerre révèle la relation presque passionnelle qu’elle a entretenue avec les personnages de son livre. En tant que lectrice, nous dit-elle, elle peut développer avec certains personnages "une intimité beaucoup plus grande qu’avec des gens qu’on croise, des amis, avec qui on ne parlera peut-être jamais aussi profondément qu’avec des personnages littéraires". C’est donc ce qu’elle souhaité reproduire avec son roman. "J’ai vraiment aimé ces personnages, dit-elle, et j’espère que le lecteur les aimera aussi". Cela va plus loin encore, puisque Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous avoue que le personnage de Werner, son héros, lui est apparu de manière très forte : "Je dirais même que Werner… j’en étais assez folle, j’étais assez amoureuse de mon personnage". Voilà de quoi nous mettre l’eau à la bouche !
Le dernier des nôtres, un second roman prometteur
En 2010 Adélaïde de Clermont-Tonnerre – ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure et journaliste – publiait Fourrure (Stock), un roman remarqué par la critique puisqu’il fut lauréat de cinq prix littéraires. On ne peut donc qu’attendre avec impatience ce second ouvrage, à retrouver en librairie le 17 août 2016.
C.S.
