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15 Novembre 2016

Prix du Quai des Orfèvres 2017 : Pierre Pouchairet récompensé lors d’une cérémonie exceptionnelle !

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Prix du Quai des Orfèvres 2017 : Pierre Pouchairet récompensé lors d’une cérémonie exceptionnelle !

Le Prix du Quai des Orfèvres, qui fêtait cette année ses 70 ans sous la présidence d’Alice Taglioni, a été remis à Pierre Pouchairet pour Mortels trafics ce mardi 15 novembre lors d’une cérémonie riche en surprises et en émotion. Il s’agissait notamment de la dernière célébration à l’adresse historique de la police judiciaire avant le déménagement et plusieurs anciens parrains du prix dont Alain Delon et Jean-Paul Belmondo en personne avaient fait le déplacement. Le roman de Pierre Pouchairet sera disponible en librairie dès ce mercredi 16 novembre.

 

Cette année, la cérémonie du Prix du Quai des Orfèvres, remis comme le veut la tradition par un jury composé de policiers, de magistrats, d’avocats et de journalistes à un manuscrit anonyme, avait une résonnance particulière. Parce qu’il y a un an, la France venait d’être frappée par le terrorisme de la manière la plus violente et la plus traumatisante qui soit. Parce que c’était la dernière fois que toute la profession se réunissait à l’adresse historique et mythique du "36" avant le déménagement prochain. Parce que, enfin, la récompense fêtait ses 70 ans et qu’à cette occasion, plusieurs surprises attendaient l’assistance.

 

PQO : un trio de parrains plus prestigieux que jamais !

 

Et pas des moindres ! Quand nous arrivons à la salle Bertillon qui accueille traditionnellement la remise du "PQO" - comme on le surnomme dans le milieu littéraire et policier -, la cohue et le crépitement de flashs nous semblent étrangement plus soutenus que les années précédentes. Tenue secrète jusqu’au jour J, l’identité du parrain de cette édition d’exception en est sans doute la cause… En effet nous finissons par distinguer deux monstres sacrés du cinéma français au mileu des caméras : Jean-Paul Belmondo et Alain Delon ont été conviés ! Anciens parrains du prix, ils se sont effectivement illustrés dans le registre du polar sur les écrans, individuellement mais aussi ensemble dans Borsalino de Jacques Deray en 1970. A leurs côtés, la jeune comédienne Alice Taglioni a été choisie comme – première - marraine de cette 70e édition. 

 

 

Une cérémonie d’exception

 

Tandis que le trio se fraie un chemin vers l’estrade avant de poser pour les photographes, un orchestre entonne un air familier : "Vous reconnaissez ? C’est le générique de la série Les Cinq dernières minutes !" nous souffle notre voisin. Vient le moment de la remise du prix : les jurés, les parrains et la marraine, les officiels, les représentants de la maison Fayard, dont la présidente directrice-générale Sophie de Closets, sont réunis afin de révéler enfin le nom du lauréat. Le directeur du "36", Christian Sainte, prend la parole pour inaugurer cette édition sous le signe de "l’émotion" et du "lustre" et qui récompense encore une fois un manuscrit anonyme parmi les 98 reçus et les six finalistes. Le lauréat a été plébiscité par une large majorité de jurés annonce-t-il, en raison notamment de "la qualité de l’enquête criminelle, de l’originalité de l’intrigue, de la performance littéraire de ce cru 2017 et du dynamisme du scénario".

 

 

Un roman offrant "une immersion brutale dans le trafic de stupéfiants"

 

Revient ensuite au préfet de police de Paris, Michel Cadot, de récompenser le lauréat et son "roman captivant, construit comme un véritable scénario de cinéma (…) qui offrira à ses lecteurs une immersion brutale dans le trafic des stupéfiants avec une grande précision dans les méthodes policières (…)". Plusieurs indices viennent compléter le portrait de l’heureux élu : "rompu aux méthodes de la brigade criminelle (…) il a notamment participé à l’enquête sur l’assassinat du général Audran avant de rejoindre l’antenne niçoise de la PJ dans le trafic de drogues" puis de travailler dans différentes régions du monde comme l’Afghanistan. Déjà auteur de plusieurs romans, Pierre Pouchairet rejoint ainsi "la lignée des grands policiers qui se sont révélés comme des écrivains talentueux" avec Mortels trafics. Un roman qui rend notamment hommage à ces flics qui prennent des risques pour résoudre leurs affaires en s’infiltrant dans les milieux d’enquête et que l'auteur a souhaité dédicacer aux deux policiers tués récemment à Magnanville, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider.

 

 

Pierre Pouchairet : "Mettre en exergue le travail de la PJ dans ses différentes composantes"

 

Emu et reconnaissant, Pierre Pouchairet affirme s’être "toujours considéré comme un pur produit de la PJ." Il ajoute : "Cette fiction est l’occasion de mettre en exergue le travail de PJ dans ses différentes composantes puisqu’on y croise la crim’, les stups, les brigades d’intervention, la police scientifique et la coopération internationale". "C’est un très beau cadeau d’anniversaire que vous me faites avec seulement trois jours de retard. Je vous en remercie infiniment", termine-t-il au lendemain de ses soixante ans.

 

Quant aux lecteurs, ils pourront découvrir Mortels trafics (Fayard) en librairie ce mercredi 16 novembre.

 

Noémie Sudre

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