Lors de la 21e édition du Festival du livre de Nice présidée par Franz-Olivier Giesbert, le jury (composé du rédacteur en chef d’Azur TV, des conseillers municipaux délégués au patrimoine historique, à la littérature, à la lutte contre l’illettrisme, au théâtre et à la langue niçoise) a délibéré et remis son traditionnel prix Nice Baie des Anges à La Reine du tango d'Akli Tadjer paru en mars chez JC Lattès.
La Reine du tango : plus qu’une passion, une addiction
Plongez dans l’univers de Suzanne, qui, ayant perdu sa mère, reine du tango, durant son enfance, est marquée durablement par la peur de l’abandon. Retrouvez, dans un Paris cosmopolite sous le signe de l’humour et de la mélancolie, comment Suzanne, qui a toujours vécu dans l’ombre de sa mère, tente de vivre pleinement son rêve et d’enfin danser telle une véritable reine du tango. Pour cela, elle devra retrouver les racines de son enfance et comprendre qui était sa mère tout en apaisant ses angoisses et en choisissant le partenaire idéal sur scène et dans son cœur.
La Reine du tango : une histoire narrée par une jeune femme mais écrite par un homme
Né à Paris en 1954, l’écrivain franco-algérien Akli Tadjer emmène son lecteur au cœur d’un Paris qu’il a toujours connu. Retrouvez la particularité de cet écrivain qui, pour la seconde fois, fait de son narrateur une jeune femme "J’étais un peu lassé d’écrire sur l’Algérie. Dans Le Porteur de cartable je traite de la guerre d’Algérie et mon narrateur est d’origine algérienne comme moi. Mais j’avais le sentiment de creuser toujours un peu le même sillon. J’ai donc changé mon axe littéraire à 180 degrés." nous expliquait-il il y a peu lors d’un entretien.
M.E.