Jean-Luc Coatalem avait déjà récemment été distingué par le Prix de la Langue française. Le voilà à présent lauréat du prestigieux prix Femina essai pour Mes pas vont ailleurs paru chez Stock.
Jean-Luc Coatalem sur les traces d’un "compagnon mystérieux"
Fasciné depuis de nombreuses années par l’écrivain voyageur Victor Segalen, Breton et Brestois comme lui, Coatalem lui rend hommage dans ce récit mystérieux où il semble suivre les traces d’un fantôme. En mai 1919, ce dernier, tout juste revenu de son dernier voyage en Chine, pose ses valises au grand Hôtel d’Angleterre près de la forêt bretonne du Huelgoat. Un matin, il quitte sa chambre pour ne plus jamais y revenir. On retrouvera son corps sans vie deux jours plus tard. L’auteur part de cette mort étrange pour marcher dans les pas de ce "compagnon mystérieux" comme il l'explique dans notre vidéo et entrelace ainsi les fils de la littérature, de l’esprit vagabond et de la vie.
Philippe Jaenada récompensé pour La Serpe
Notons que le jury du Femina, notamment composé de Virginie Despentes, Camille Laurens ou encore Evelyne Bloch-Dano, a par ailleurs distingué Philippe Jaenada pour La Serpe (Julliard) dans la catégorie roman et Edgar Wideman pour Ecrire pour sauver une vie (Gallimard) dans la catégorie roman étranger. Alors que nous l’inerrogions il y a quelques semaines sur les livres qui l’accompagnent au quotidien, Camille Laurens qualifiait l’ouvrage de Philippe Jaenada comme le dernier livre qui l’avait fait rire et évoquait notamment les digressions triviales d’un narrateur pourtant aux prises avec une enquête policière et qui contribuaient grandement au "bonheur de lecture".
Pour tout savoir des ouvrages de la rentrée littéraire des maisons du groupe Hachette Livre, consultez donc notre dossier.
N.S