Ensemble contre la gynophobie : un combat pour chaque femme
Alors que le député de Paris tout juste démissionné de la vice-présidence de l’Assemblée nationale, Denis Baupin, est accusé par plusieurs femmes de harcèlement sexuel voire d’attouchements, les témoignages de femmes fusent dans les médias et sur les réseaux sociaux. L'évidence est là : la violence, qu’elle soit explicite ou implicite, manifestée à l’égard des femmes en raison de leur sexe, existe autour de nous au quotidien. Et elle porte désormais un nom sous l'impulsion de la réalisatrice Lisa Azuelos : la gynophobie. "Un mot, la gynophobie, pour ne plus taire les souffrances dont sont victimes les femmes et l’art sous toutes ses formes pour dénoncer et parler des actes de gynophobie à travers le monde", écrit-elle en préface du collectif qu'elle dirige aux éditions Stock, Ensemble contre la gynophobie. Voici l’origine de cet ouvrage qui regroupe les contributions de plusieurs personnalités.
Affaires de harcèlement : la fin d’une omerta
Des militantes féministes telles que la sémiologue Mariette Darrigrand, ou encore l'avocate Isabelle Steyer y prêtent leur plume pour dénoncer tous les actes de gynophobie. Car, oui, TOUTES les femmes sont susceptibles de vivre dans un univers où planent hostilité, menaces de harcèlement ou d'agression et répercussions sur leur vie personnelle ou professionnelle. Ce livre a donc pour objectif de faire du mot gynophobie le pivot pour créer tant un observatoire qu'un outil pénal. Découvrez un extrait de la préface du livre, écrit par Lisa Azuelos.
Ensemble contre la gynophobie : la sélection d’un court métrage à Cannes
Engagée et militante, Lisa Azuelos - à qui l'on doit par ailleurs le court-métrage 14 millions de cris dénonçant le mariage forcé - a lancé un concours de courts-métrages ouvert aux internautes sur le thème de la gynophobie. Le court-métrage lauréat que vous pouvez voir ci-dessous recevra son prix lors du festival de Cannes qui s’est ouvert ce 11 Mai.
Gynophobie from Anna Apter on Vimeo.
M.E