Le fait historique a toujours passionné Didier Decoin que ce soit dans ses activités de romancier ou de scénariste. Après avoir imaginé un roman autour de la dernière femme condamnée à la peine de mort au Royaume-Uni dans La Pendue de Londres (Grasset, 2013, lire notre conseil de lecture), c’est dans l’Empire du Japon au XIIe siècle qu’il transportera ses lecteurs le 2 janvier prochain.
Empire du Japon, XIIe siècle
Dans Le Bureau des jardins et des étangs, attendu aux éditions Stock, l’auteur nous invite en effet à suivre la jeune veuve du pêcheur de carpes officiel et fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale. Après la mort de son mari, c’est chaussée de sandales de paille et courbée sous le poids des viviers à poissons qu’elle entreprend un périple de plusieurs semaines à travers une nature hostile et en proie aux embuscades pour livrer sa cargaison. Au fil de son voyage, le souvenir de l’être aimé la portera. A bon port, qui sait… ?
Un nouveau voyage pour Didier Decoin
Écrivain, scénariste et membre de l’Académie Goncourt depuis 1995, Didier Decoin a notamment reçu ce prestigieux prix pour John l’Enfer (Seuil) en 1977. On lui doit aussi notamment Est-ce ainsi que les femmes meurent ? (Grasset, 2009), librement adapté par Lucas Belvaux au cinéma sous le titre 38 témoins ou Une Anglaise à bicyclette (Stock, 2011). Malgré toutes les pérégrinations géographiques entreprises à travers sa fiction, c’est la première fois que Didier Decoin se laisser attirer par le pays du soleil levant.
Lire un extrait du Bureau des jardins et des étangs.
N.S