Le Desmond Elliott Prize récompense depuis huit ans un primoromancier de langue anglaise. Cette année, c’est la jeune auteur britannique Claire Fuller qui vient de recevoir cette très prestigieuse récompense pour son roman intitulé Les jours infinis (Our endless numbered days en anglais) paru chez Stock il y a quelques semaines.
Claire Fuller, héritière de Ian McEwan ?
"Les jours infinis est tout à la fois brillant, subtile, choquant et beau, un roman élégant qui n’est pas sans rappeler les premiers romans de Ian McEwan par la délicatesse de sa prose combinée à une noirceur souterraine", a indiqué Louise Doughty, la présidente du Jury.
Après la fausse apocalypse
Egalement comparé à Sukkwan Island de David Vann par certains libraires, Les jours infinis voit Peggy Hillcoat, 17 ans, retrouver la maison familiale après de longues années d’absence. Kidnappée par son père, elle vient de passer presque la moitié de sa vie en ermite dans une forêt allemande. Empêtré dans des obsessions survivalistes, il lui a fait croire que la fin du monde avait eu lieu et qu’ils étaient les deux derniers survivants de cette apocalypse imaginaire. Comment Peggy a-t-elle survécu ? Et surtout comment est-elle revenue ? C’est ce que ce récit saisissant nous dévoile peu à peu.
N.S