Les livres musicaux et Didier Jeunesse, voilà une histoire décidemment sans fausse note. Déjà connus pour ses livres de comptines très soignés plein d’animaux rigolos, en anglais, ou en version far-west, mais aussi pour ses récentes et très réussies Promenades sonores, l’éditeur jeunesse revient avec de nouveaux livres-disques pour continuer le tour du monde en musique débuté avec À l’ombre de l’olivier, premier livre disque sorti en 2001.
Des comptines jazzy pour faire de beaux rêves
Pour ce nouveau Berceuses et balladines Jazz, les éditions Didier Jeunesse ont décidé de pousser la création à son paroxysme, en invitant la chanteuse Ceilin Pogg et le pianiste Thierry Eliez à revisiter des classiques comme Blackbird ou le bien nommé Dream A Little Dream of Me. Le résultat ? Huit berceuses aux accents jazz, qui n’en oublient pas pour autant pas d’être savantes, avec par exemple l’intégration d’un passage de la Gymnopédie n°1 d’Erik Satie dans leur version d’A Child Is Born. Les textes, travaillés par la poétesse Murielle Szac, offre ainsi bien plus que de simples traductions des textes des chansons, et donnent à ces douces berceuses une tonalité poétique qui leur sied parfaitement, et répondent avec la plus grande des douceurs aux illustrations d’Ilya Green. Quelques extraits sont d’ores et déjà disponibles pour vous prouver que qui dit bébé ne dit pas forcément gnian-gnian.
Des livres-disques pour découvrir les contes marocains, la musique klezmer et les instruments qui la composent.
Deux autres parutions tournées sur la découverte des cultures viennent compléter ce voyage en chanson. Tout d’abord, Yasser la Chance, compilations de trois contes marocains racontés par Halima Hamdane, à découvrir là aussi grâce aux extraits proposés sur le site de Didier Jeunesse. Des histoires remplies de mots arabes, pour découvrir la douceur de cette langue ayant confié au monde quelques-unes de ses plus belles histoires. Les Instruments de la musique klezmer, enfin, viennent compléter le trio avec une histoire nous invitant à découvrir cette musique si singulière dans une pièce non sans rappeler Pierre et le Loup par sa forme, puisque chaque instrument vient jouer une partie de l’histoire, avant que l’ensemble ne se réunisse pour jouer ensemble un morceau aussi coloré que les dessins de Lucile Placin l’illustrant.
Y Cz.