Imaginez un monde dystopique où les femmes se découvriraient le soudain pouvoir de faire souffrir voire de donner la mort d’une simple pression du doigt… C’est le point de départ radical du roman choc de Naomi Alderman, Le Pouvoir, reçu comme une raz-de-marée dans le monde anglo-saxon et qui vient de paraître chez Calmann-Lévy.
"Elle prit l’éclair au creux de sa main. Elle lui commanda de frapper"
Adoubé par l’auteure de La Servante écarlate, Margaret Atwood et placé par Barack Obama tout en haut de sa liste de livres préférés lus en 2017 sur Facebook, le roman continue d’éveiller habilement les consciences sur l’absurdité du modèle patriarcal qui mine les relations hommes/femmes depuis des siècles en inversant totalement le rapport de force. Dans un récit haletant, électrique dans le fond comme dans la forme, la romancière britannique ne fait pas des hommes le nouveau "sexe faible" en toute gratuité mais bien plutôt brasse un nombre de problématiques et de notions au cœur d’un monde qui vrille sur son axe et donne un écho remarquable aux questionnements du moment.
Le meilleur roman de 2017 écrit par une femme
Née en 1974 en Angleterre, Naomi Alderman est déjà l’auteure de trois romans remarqués et a reçu pour Le Pouvoir le Bailey’s Women’s Prize qui récompense chaque année la femme ayant, selon les jurés, écrit le meilleur roman en anglais dans le monde.
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N.S