S'il est LA star des jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang en Corée du sud, le Français Martin Fourcade, désormais couronné de cinq titres olympiques, est aussi présent en librairie. Car avant d'être ce biathlète incroyable, virtuose du tir et du ski de fond, Martin Fourcade était un jeune homme plein d’ambitions. Un parcours sur lequel il revient dans son ouvrage Mon Rêve d’or et de neige (Marabout).
Martin Fourcade s'impose comme légende mondiale du biathlon
A seulement 29 ans, Martin Fourcade affiche un palmarès surprenant. Il est dorénavant le sportif français le plus titré des Jeux olympiques hivernaux avec au total sept médailles olympiques, dont 5 en or et 2 en argent, obtenues à Vancouver en 2010, à Sotchi en 2014 et à Pyeongchang en 2018. Dans Mon Rêve d’or et de neige (Marabout), Martin Fourcade aborde sa jeunesse avec ses parents et ses frères dans les Pyrénées, l’origine familiale de sa passion pour le biathlon, mais également son destin fabuleux scellé aux JO de Vancouver et aux JO de Sotchi. Très entouré par sa famille, le jeune athlète partageait notamment sa passion du biathlon avec son frère de quatre ans son aîné, Simon. Les deux frères, à la fois liés par le sang et une passion commune, se sont cependant déchirés pendant quelques années suite à la première médaille d'argent remportée par Martin. Heureusement, leurs relations se sont depuis arrangées. A travers cette biographie, Martin Fourcade témoigne sincèrement sur tout ce qui l’a aidé à se surpasser tout au long de sa carrière de grand sportif.
La famille : un pilier décisif pour Martin Fourcade
Dès le premier chapitre, Martin Fourcade évoque le rôle primordial de sa famille dans son parcours sportif :
"Comment ne pas évoquer ma famille, mes deux frères, Brice et Simon, quand je tente d’analyser les ressorts de mon parcours sportif. Tout me ramène à notre enfance quand je pense à la genèse de ma vocation, a cette inextinguible soif qui m’habite. Il serait certainement exagéré de dire que tout s’est joué là. Dans cette jeunesse libre et joyeuse que nous ont offerte nos parents, avec, pour moi, cette place que le destin m’a réservée au milieu de la fratrie, entre Brice le benjamin et Simon l’aîné. Bien d’autres éléments doivent être convoqués pour tenter d’expliquer ma vocation, mon projet fou de devenir un champion. Mais il est indéniable que si j’ai toujours eu en moi la graine (le gène ?) du compétiteur, cette enfance particulière autant que ma position dans la famille l’ont certainement aidée à germer. Si je suis honnête, je dois avouer que j’ai d’abord eu peur de Simon. Il était mon grand frère, de quatre ans plus âgé, et quand enfant je me battais avec Brice, le plus jeune d’entre nous, Simon prenait systématiquement sa défense et c’est lui que je devais affronter. Ça n’était alors plus la même histoire ! N’allez pas imaginer que nous avons été élevés dans un climat belliqueux. Au contraire, mes parents et surtout ma mère détestaient que l’on règle les conflits autrement que par le dialogue. Mais, comme ceux qui l’ont vécu le savent, dans une fratrie, jusqu’à l’adolescence, beaucoup de choses s’arrangent à coups de poing. Nos parents ne nous laissaient pas faire, mais nous nous passions d’autant mieux de leur approbation qu’ils avaient choisi pour notre famille un style de vie très nature en accord avec leurs aspirations du moment et qu’ils nous laissaient énormément d’espaces de liberté." (p19-20)
L.F
