Aussi fou que cela puisse paraître, l’histoire de la musique électronique commence avec Thomas Edison à la fin des années 1870 quand il enregistre l’équivalent anglais d’Il pleut, il pleut, bergère sur son gramophone. De là jusqu’à nos jours, ils sont nombreux les inventeurs et les drôles d’instruments cachés derrière nos chansons préférées de Good vibrations des Beach boys à Bad de Michael Jackson en passant par I heard it through the grapevine de Marvin Gaye. Mais les expérimentations électroniques du son ne touchent pas que la chanson mais aussi le cinéma (la bande originale des Oiseaux d’Hitchcock est dû au travail de Bernard Hermann sur un Trautonium par exemple…).
Un essai aussi érudit que passionnant
C’est ce qu’on apprend dans Les Fous du son de Laurent de Wilde, un essai aussi érudit que passionnant dont voici une playlist non exhaustive mais représentative du travail de ces "fous du son" sur autant d’instruments que des Ondes Martenot (utilisées pour Ne me quitte pas de Jacques Brel notamment), des Theremin, des Orgues Hammond, des Electronium, des Sacqueboute, des Moog ou encore des Buchla…
N.S