Dans Présumé coupable (Marabout), son ouvrage co-écrit avec le journaliste britannique Gavin Mortimer, Jamie Cudmore, se replonge dans ses souvenirs et ses onze années passées sous le maillot clermontois.
Jamie Cudmore : un personnage sans langue de bois
Bagarres, mauvaises fréquentations, prison… Jamie Cudmore n’a rien d’un ange. Surnommé le "bûcheron canadien" en référence à son ancienne profession, mais aussi à son physique impressionnant, Jamie Cudmore revient dans cette autobiographie sans concession sur sa jeunesse chaotique et sur le drame qui a marqué sa vie. Grâce à ce sport dont il défend toujours ses valeurs, le rugbyman a su s’épanouir, en remportant notamment le top 14 en 2010 avec les jaunes et bleu de l’AS Clermont Auvergne Rugby. Fidèle à lui-même, il n’hésite pas à parler franchement de son penchant pour la bagarre et pour l’esclandre mais aussi de sa vision du rugby et notamment sur l’état actuel du rugby, qui met selon lui la santé des joueurs en péril.
Une autobiographie à l’image de l’homme : virile, mais correcte
L’ancien Montferrandais signe donc un livre à l’image de sa personne, parfois rugueux, mais toujours profondément sincère. Envie d’en juger par vous-même ? MyBOOX s’associe avec Marabout pour vous en offrir un court extrait :
"Au fil des saisons, je me suis accroché avec quelques-uns de mes vis-à-vis, notamment Grégory Le Corvec, le flanker de Perpignan. Mais Greg est un super mec. On a échangé quelques baffes en 2010, mais en dehors du terrain on s’entend très bien. [Juan] Martin, ce n’est pas pareil ; j’aurais du mal à comptabiliser les mauvais gestes dont j’ai été victime de sa part, entre les fourchettes, les coups de poing par-derrière et les plaquages à retardement. C’est un de ces mecs qui se la pète et joue les durs, mais qui se planque derrière son demi de mêlée dès que les choses tournent au vinaigre. C’est d’autant plus dommage que c’était un bon joueur, et il aurait pu rester en équipe de France s’il n’avait pas été aussi bête. Moi-même, je n’ai pas toujours œuvré dans la finesse, mais il faut savoir s’adapter et changer sa façon de jouer. On ne peut pas se contenter d’être une brute. Et ça, Martin ne l’a jamais compris."
Retrouvez toutes les confessions de Jamie Cudmore aux éditions Marabout.
La rédaction
