"Il est grand temps de rallumer les étoiles" : le nouveau roman feel-good de Virginie Grimaldi annoncé pour mai

Etre écrivain, c'était le rêve de toute une vie pour Virginie Grimaldi qui, depuis son plus jeune âge souhaitait écrire des livres. Une vocation bel et bien réalisée, puisque l’auteure, lauréate du prix e-crire auf éminin 2014 pour sa nouvelle La peinture sur la bouche, s’apprête à publier son quatrième roman Il est grand temps de rallumer les étoiles.

Virginie Grimaldi : "Ce roman, je le portais depuis longtemps"

Le 5 mars dernier, Virginie Grimaldi publiait simultanément sur Facebook et Instagram un message à l’attention de ses lecteurs informant de la sortie prochaine de ce nouveau roman, le 2 mai. Et en plus de dévoiler une jolie couverture, l’auteure partageait également le pitch de son tout dernier bébé. Il est grand temps de rallumer les étoiles racontera l’histoire d’Anna, qui, se rendant compte que sa vie personnelle et celle de ses deux filles est au point mort, décide subitement de les embarquer pour une épopée en camping-car. Aucun doute qu’avec ce quatrième roman, Virginie Grimaldi saura nous plonger une fois de plus dans une histoire attachante et pleine d’humour.

 

Ce roman, je le portais depuis longtemps. Il aborde des thèmes qui me tiennent à coeur, mes tripes guidaient mes mains (Je suis bizarrement fichue). J'ai passé des mois avec les personnages, à rire, à pleurer à espérer, à fulminer, à grandir, et je suis émue et heureuse de vous présenter la couverture et le titre. J'espère tellement que Anna, Chloé et Lily vous plairont... rendez-vous le 2 mai pour les rencontrer ! En attendant, voici le résumé : "Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l'observe depuis la bulle dans laquelle elle s'est enfermée. À 17 ans, Chloé a renoncé à ses rêves pour aider sa mère. Elle cherche de l'affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l'amour. Lily, du haut de ses 12 ans, n'aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu'il a quitté le navire. Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin. Anna, Chloé, Lily. Trois femmes, trois générations, trois voix qui se répondent. Une merveille d'humour, d'amour et d'humanité." Hâte, hâte, hâte !

Une publication partagée par Virginie Grimaldi (@virginiegrimaldi) le 5 Mars 2018 à 8 :54 PST

Il est grand temps de rallumer les étoiles : l'histoire derrière le titre

Derrière ce titre, il y a toute une histoire. Une histoire très attendrissante racontée par l’auteure elle-même sur les réseaux sociaux. En effet, si le titre actuel est un vers d’Apollinaire, le premier titre choisi par l’auteur était inspiré d’un poète bien plus contemporain : Grand Corps Malade. Ce slammeur français nommait en 2015 son nouvel album Il nous resta ça, et Virginie Grimaldi ne pouvait faire impasse sur ce titre qui l’avait marquée. Sur les réseaux sociaux, l’auteure explique qu’elle a finalement pris son courage à deux mains pour demander l’autorisation de l’artiste afin d’utiliser son titre, qui lui a gentiment donné son accord. En fin de compte, c’est le vers d’Apollinaire qui a été choisi, mais Virginie Grimaldi reste tout de même ravie d'avoir attiré l'attention bienveillante de l'artiste. 

 

"Il est grand temps de rallumer les étoiles" C'est ce vers de Guillaume Apollinaire qui a été choisi comme titre de mon quatrième roman. Depuis longtemps, cette citation m'accompagne, j'aime sa force, sa poésie, sa lumière. Pourtant, durant toute l'écriture, c'est un autre titre que j'avais en tête, et j avais envie de vous en parler, rien que pour remercier publiquement un grand monsieur. En 2015, Grand Corps Malade a sorti un album intitulé "Il nous restera ça". Ce titre m'a percutée, j'étais bouleversée par tout ce qu'il signifiait. Ce qui reste à la fin. Ce qui reste après. Ce qu'on laisse. L'album était aussi beau que le titre, mais c'est une autre histoire, je suis subjuguée par le travail de cet artiste depuis ses débuts. Pendant toute l'écriture, j'essayais de réfléchir à un autre titre, mais il ne quittait pas mon esprit. Seulement voilà : il existait déjà, et il était hors de question de le prendre sans autorisation. Un soir d'inconscience, j'ai osé envoyer un message à @grandcorpsmaladeoff, qui disait, en substance, pardon je m'excuse de vous déranger, peut etre qu'il serait possible s'il vous plaît je vous en supplie de m'autoriser à utiliser votre titre merveilleux merci beaucoup je vous aime plus que le gratin au roquefort. Cinq minutes plus tard, il acceptait, refusait une rémunération et me demandait de le prévenir quand mon livre sortirait, histoire qu'il aille l'acheter. Comment on appelle ça déjà ? Ah oui, la classe. Finalement, Apollinaire a été choisi et j'en suis heureuse. Mais je suis heureuse également que ce livre ait failli porter un autre nom, généreusement offert par un poète. Parce que, dans des années, quand je regarderai la couverture, je repenserai à ce geste qui, un jour de 2017, m'a fait penser que tout n'était pas si pourri qu'on le dit. Il me restera ça.

Une publication partagée par Virginie Grimaldi (@virginiegrimaldi) le 8 Mars 2018 à 11 :10 PST

Et n'oubliez pas : rendez-vous en librairie le 2 mai pour découvrir Il est grand temps de rallumer les étoiles.

L.F